Le Président du MEDEF Mayotte demande la réglementation de la possession de CHOMBOS

Le Président du MEDEF Mayotte part en guerre contre le « chombo. »
Le chombo, cet instrument que tout le mahorais trimbale dans tous ses déplacements, pas seulement quand il va au champ.
Il s’agit bien d’une arme blanche, mais pas plus dangereuse qu’une autre. Thierry Galarme reconnait que la mesure peut paraître extrême, et peut-être même stigmatisante…
Mais puisque chacun fait ses propositions pour combattre la violence et l’insécurité à Mayotte, toutes les bonnes idées sont les bienvenues.
Voici dons le copie de l’essentiel de la lettre du président de MEDEF Mayotte : 
"Vendredi 6 mai, le Président du MEDEF Mayotte a officiellement saisi la Préfecture de Mayotte d’une demande visant à réglementer la possession de chombos  (ou t’chombos) en ces termes :
 Ne pourrait-on imaginer un arrêté préfectoral :
- limitant la vente de chombo à toute personne titulaire de papiers en règle et se livrant à une exploitation agricole ou ayant un terrain agricole ou un jardin en propriété ou location,
- imposant aux commerçants les commercialisant la tenue d’un registre avec les noms, prénoms, adresses, N° de pièce d’identité du client acquéreur
- imposant aux propriétaires de chombo de faire une déclaration de possession de cette arme, car il s’agit bien d’une arme blanche sur un registre spécial au prés de leur commissariat ou gendarmerie de résidence.
- assorti d’une sanction appliquée à toute personne contrôlée sur la voie publique en possession d’un chombo sans récépissé de déclaration. La sanction pouvant être à minima la confiscation en vue de destruction."
Un magistrat avait constaté que les jets de pierres font de gros dégâts corporels à Mayotte. Conclusion, un meilleur aménagement et résorption de l’habitat insalubre diminueraient les cailloux dans les rues et donc moins d’agressions à coups de cailloux. 
Il suffisait d'y penser.