Marine Le Pen contre la scolarisation des enfants de clandestins

"Si vous venez dans notre pays, ne vous attendez pas à ce que vous soyez pris en charge, à être soignés, que vos enfants soient éduqués gratuitement, maintenant c'est terminé, c'est la fin de la récréation!"
La candidate du Front national à l'élection présidentielle de l'année prochaine l'a dit alors qu'elle était invitée de BFM ce jeudi. Marine Le Pen avait déjà fait une déclaration similaire lors de son déplacement il y a deux semaines à Mayotte. Répondant à une question du journaliste animateur du Témoin de Midi sur la légalité de cette interdiction de scolariser les enfants de clandestins, elle avait affirmé que "la France n'était pas un open-bar".

Quant à savoir si son voyage dans le département français où la proportion de familles en situation de clandestinité est la plus élevée par rapport à la population totale, a infuencé son jugement, rien n'est moins sur. Marine Le Pen a toujours été hostile à l'installation d'étrangers en situation irrégulière ou pas en France.
Cependant, il y a eu à Mayotte, des manifestations contre la présence, dans les écoles, d'enfants dont les parents sont en situation irrégulière. Durant la vague d'expulsions des "étrangers squaters", des enfants se sont retrouvés de fait, descolarisés.
Les syndicats d'enseignants se sont toujours opposés à ces campagnes; sans exception à Mayotte.