320 personnes selon la préfecture, 700 selon les organisations syndicales, ont manifesté, mercredi, à Mamoudzou pour revendiquer l’égalité réelle à Mayotte.
Les manifestants, fonctionnaires des services de l’ Etat, agents du secteur privé, retraités
et des nombreuses familles ont répondu à l’ appel de l’Intersyndicale FSU, FO, CGT,
Solidaire, SNUipp, CFDT, SAEM, FAN pour la reprise de ce mouvement suspendu
à cause de l’ état d’ urgence décrété après les attentats de Paris en novembre 2015.
Les transports maritimes entre la grande terre et la petite terre ont été suspendus
de 9 heures du matin jusque dans l’après midi, les agents du STM, Société de
Transports Maritimes, ayant pris part à la grève.
Les grévistes, munis de banderoles et de drapeaux des syndicats, ont sillonné plusieurs
artères de Mamoudzou avant de se rendre à la préfecture où leurs représentants ont été
reçus par le secrétaire général.
La rencontre a tourné court. En l’absence du préfet, les représentants syndicaux
ont quitté la réunion.
L’intersyndicale indique n’avoir obtenu aucune réponse satisfaisante, depuis des mois, malgré des nombreux contacts avec les autorités locales et les chargés de mission venus de Paris.
« Nous avons un département qui se construit. Nous constatons malheureusement que, depuis ces 5 dernières années, on nous demande d’attendre quand il s’agit d’appliquer des droits pour les mahorais. On nous dit qu’il faut un temps pour aligner ces droits afin d’éviter de bouleverser l’économie de l’ île. », a déclaré PORT SAÏD ANSIFOUDINE du SNUipp .
« Quand il s’agit de nous imposer des devoirs, l’Etat n’y va pas de manière progressive. Toute la population s’est soulevée récemment contre les pressions fiscales. A Mayotte, pour tout ce qui est des impôts fonciers et des taxes d’habitations, on paie à un taux plus fort que dans d’autres départements de la France métropolitaine et des Outre mer», renchérit SALIM NAOUDA, secrétaire général de la CGT à Mayotte.
L’intersyndicale a annoncé la reconduite de la grève et appelle la population à se mobiliser massivement demain jeudi 31 mars pour se joindre à la journée nationale d’action contre la loi El KHOMRI
La plate forme revendicative porte notamment sur :
et des nombreuses familles ont répondu à l’ appel de l’Intersyndicale FSU, FO, CGT,
Solidaire, SNUipp, CFDT, SAEM, FAN pour la reprise de ce mouvement suspendu
à cause de l’ état d’ urgence décrété après les attentats de Paris en novembre 2015.
Les transports maritimes entre la grande terre et la petite terre ont été suspendus
de 9 heures du matin jusque dans l’après midi, les agents du STM, Société de
Transports Maritimes, ayant pris part à la grève.
Les grévistes, munis de banderoles et de drapeaux des syndicats, ont sillonné plusieurs
artères de Mamoudzou avant de se rendre à la préfecture où leurs représentants ont été
reçus par le secrétaire général.
La rencontre a tourné court. En l’absence du préfet, les représentants syndicaux
ont quitté la réunion.
L’intersyndicale indique n’avoir obtenu aucune réponse satisfaisante, depuis des mois, malgré des nombreux contacts avec les autorités locales et les chargés de mission venus de Paris.
« Nous avons un département qui se construit. Nous constatons malheureusement que, depuis ces 5 dernières années, on nous demande d’attendre quand il s’agit d’appliquer des droits pour les mahorais. On nous dit qu’il faut un temps pour aligner ces droits afin d’éviter de bouleverser l’économie de l’ île. », a déclaré PORT SAÏD ANSIFOUDINE du SNUipp .
« Quand il s’agit de nous imposer des devoirs, l’Etat n’y va pas de manière progressive. Toute la population s’est soulevée récemment contre les pressions fiscales. A Mayotte, pour tout ce qui est des impôts fonciers et des taxes d’habitations, on paie à un taux plus fort que dans d’autres départements de la France métropolitaine et des Outre mer», renchérit SALIM NAOUDA, secrétaire général de la CGT à Mayotte.
L’intersyndicale a annoncé la reconduite de la grève et appelle la population à se mobiliser massivement demain jeudi 31 mars pour se joindre à la journée nationale d’action contre la loi El KHOMRI
Revendications pour une égalité réelle à Mayotte
La plate forme revendicative porte notamment sur :
- L’indexation des salaires : le point d’indice des fonctionnaires gelé depuis 2010 ne connaîtrait qu’une augmentation de 0,6% en 2016
- L’attractivité du territoire : possibilité de se faire soigner et d’accéder à tous les services publics
- L’alignement des allocations familiales et des autres prestations sociales au même niveau qu’en métropole
- La lutte contre l’insécurité qui dégrade les conditions de vie à Mayotte
- L’amélioration du système éducatif avec notamment la construction des nouvelles infrastructures scolaires
- L’application du code de travail national à Mayotte et l’abandon du projet de loi El Khomri
- Le rétablissement de la Fonction publique à Mayotte, condition indispensable à un réel développement du département.
- Le droit à la solidarité nationale pour les retraites de base et complémentaires.