Les grévistes réclamaient une augmentation générale des salaires de 15% et bloquaient le dépôt pétrolier d’où partent les camions-citernes qui approvisionnent les stations-service.
Les salariés, qui reprennent le travail dès jeudi, ont notamment obtenu une prime d’ancienneté dès la première année et jusqu’à 18 ans de présence.
Les agents bénéficieront aussi des avantages sur les produits TOTAL (remise de 25% sur une bouteille de gaz par mois et 15% de remise sur les produits d’entretien automobile), ainsi qu’une indemnité de transport.
Des dispositions seront mises en œuvre sur le congé sabbatique applicable dans le code du travail de droit commun et un accord de participation sera mis en place, ainsi qu’une majoration de 25% du taux horaire pour le travail effectué le dimanche et les jours fériés.
En ce qui concerne l’évolution des carrières, Total et ses salariés se sont mis d’accord pour la mise en place d’une grille d’évolution des grades et coefficients qui sera négociée à partir du mois de septembre.
Chaque salarié bénéficiera également d’une mesure salariale individuelle au moins tous les trois ans et d’une majoration du salaire de base à 15% pour les heures de nuit effectuées entre 18 heures et 21 heures.
Une prime de qualité et de service de 100 euros par trimestre pour les salariés du siège (postes administratifs) sera mise en place.
Une prime exceptionnelle de 1.000 euros sera versée à chaque salarié avec le salaire de septembre.
Enfin Total ne prendra aucune sanction ou n'engagera aucune poursuite à l'encontre des grévistes.
Lundi, le député Mansour Kamardine s'était inquiété dans une question écrite adressée au gouvernement des "conséquences prévisibles et imprévisibles de la grève" sur "l'ensemble de l'économie, déjà peu florissante du territoire" et le préfet de Mayotte, Frédéric Veau avait lancé un appel au dialogue.
EMMANUEL TUSEVO CORRESPONDANT AFP:et/sma