Le prix Gisèle Halimi, le concours d'éloquence de la Fondation des Femmes a été décerné cette année à une Mahoraise : Rasmina Houmadi Oili, la vice-présidente de l'association Haki Za Wanatsa, qui défend les droits des enfants dans le département.
Cette étudiante en licence de sociologie concourait face à sept autres femmes pour s'exprimer "contre les préjugés sexistes, les violences faites aux femmes et réfléchir à un monde plus égalitaire entre les femmes et les hommes", explique la fondation.
Rasmina a parlé de son île, avec son cœur, avec ses tripes. Elle a défendu le droit à la dignité, et rappelé à toutes et tous l'importance de dire, mais aussi d'agir
explique l'association, membre du collectif CIDE, du nom de la Convention internationale des droits de l'enfant.
Dans son communiqué, la jeune femme est décrite comme "une survivante" qui "prend régulièrement la parole devant les plus hautes instances nationales pour lutter contre toutes formes de violences, défendre l'égalité de traitement entre les départements français et l'égalité de genre." L'association rappelle être "plus que jamais mobilisée" depuis le passage du cyclone Chido et attendre "avec impatience la prise de poste de la nouvelle Directrice régionale aux Droits des femmes et à l'égalité."