Une femme sur trois n'a pas accès à une protection périodique faute de moyen. Un problème sanitaire de taille, si bien que le gouvernement envisage de distribuer gratuitement des protections hygiéniques dans les lieux collectifs, l'Union des Femmes Réunionnaises demande le remboursement.
Les femmes auraient en moyenne leurs règles 500 fois dans leur vie, ce qui correspond à un budget de plusieurs milliers d'euros. Une dépense importante qui pourrait bien diminuée. C'est en tout cas une volonté portée par le gouvernement avec notamment la distributions gratuites, ou bien le remboursement.
Un pas dans le bon sens, dans une société où le sujet des règles est encore tabou ; difficile d'amener dans le débat public la problématique des protections hygiéniques. Car au delà de leur coût, ce sont les produits contenus dans les serviettes et tampons qui sont pointés du doigt. Certaines protections féminines seraient remplies de perturbateurs endocriniens et la plupart du temps, la composition exacte n'est pas indiquée.
Les illustrations comme celle ci-dessus sont rares. Utiliser des paillettes rouges pour symboliser le sang est très osé, quand on voit la façon dont les publicitaires présentent les règles. Du bleu ou du rose. Il ne faut pas choquer. Alors même que la moitié des téléspectateurs sont des femmes, loin d'être offusquées par quelques gouttes de couleur rouge.
A présent, les "anglaises" sortent tout doucement de l'ombre et s'invitent dans les débats de société et de santé publique. En 2015, une mesure est votée pour abaisser la TVA sur les protections féminines de 20% à 5,5%. En mai dernier, la secrétaire d'Etat chargé de l'égalité, Marlène Schiappa, a annoncé mettre en place une stratégie de lutte contre la précarité et a confié à la senatrice Patricia Schillinger, la charge de d'étudier les modalité d'une distribution gratuite des protections hygiéniques.
Une mutuelle étudiante va plus loin. La LDME propose de rembourser une partie des dépenses, jusqu'à 25 euros par an.
A la Réunion, l'Union des Femmes Réunionnaise, s'étonne ne pas voir de protections intimes parmi les produits de première nécessité dans les colis humanitaires. L'association demande le remboursement par la sécurité sociale des serviettes, tampons, cups ou autres culottes périodiques... La plupart des femmes interrogées par notre journaliste, Marie-Ange Frassati, sont plutôt pour.
Un pas dans le bon sens, dans une société où le sujet des règles est encore tabou ; difficile d'amener dans le débat public la problématique des protections hygiéniques. Car au delà de leur coût, ce sont les produits contenus dans les serviettes et tampons qui sont pointés du doigt. Certaines protections féminines seraient remplies de perturbateurs endocriniens et la plupart du temps, la composition exacte n'est pas indiquée.
Les illustrations comme celle ci-dessus sont rares. Utiliser des paillettes rouges pour symboliser le sang est très osé, quand on voit la façon dont les publicitaires présentent les règles. Du bleu ou du rose. Il ne faut pas choquer. Alors même que la moitié des téléspectateurs sont des femmes, loin d'être offusquées par quelques gouttes de couleur rouge.
A présent, les "anglaises" sortent tout doucement de l'ombre et s'invitent dans les débats de société et de santé publique. En 2015, une mesure est votée pour abaisser la TVA sur les protections féminines de 20% à 5,5%. En mai dernier, la secrétaire d'Etat chargé de l'égalité, Marlène Schiappa, a annoncé mettre en place une stratégie de lutte contre la précarité et a confié à la senatrice Patricia Schillinger, la charge de d'étudier les modalité d'une distribution gratuite des protections hygiéniques.
Une mutuelle étudiante va plus loin. La LDME propose de rembourser une partie des dépenses, jusqu'à 25 euros par an.
A la Réunion, l'Union des Femmes Réunionnaise, s'étonne ne pas voir de protections intimes parmi les produits de première nécessité dans les colis humanitaires. L'association demande le remboursement par la sécurité sociale des serviettes, tampons, cups ou autres culottes périodiques... La plupart des femmes interrogées par notre journaliste, Marie-Ange Frassati, sont plutôt pour.