Atteint d'un cancer, Michel Van Bastolaer risque de se retrouver à la rue, à Paris. Ancien millionnaire, il doit être opéré d’un cancer de la moelle épinière en métropole, mais il n’est plus pris en charge par la CPS de Polynésie. Sur les réseaux sociaux, les internautes se mobilisent.
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Atteint d'un cancer, Michel Van Bastolaer pourrait bientôt se retrouver à la rue, à Paris. Cet ancien millionnaire polynésien de 67 ans, bien connu dans l'archipel, doit quitter l’hébergement parisien où il se trouve en attendant d’être opéré de la moelle épinière.
Estimant qu'il pouvait être soigné sur place, la CPS de Polynésie a refusé sa prise en charge. Résultat : il pourrait être à la rue dans les jours qui viennent.
De son côté, la délégation de Polynésie française à Paris a pris contact avec la présidence polynésienne pour qu’une solution d’hébergement soit trouvée.
Loin des siens et de son archipel, Michel Van Bastolaer ne veut pas perdre espoir mais pense parfois au pire. "Ma décision finale c’est la corde, je ne veux pas être une charge pour la société".
Estimant qu'il pouvait être soigné sur place, la CPS de Polynésie a refusé sa prise en charge. Résultat : il pourrait être à la rue dans les jours qui viennent.
Plusieurs opérations ratées en Polynésie
"J’ai déjà subi trois lourdes opérations en Polynésie, toutes ont échoué", explique Michel Van Bastolaer. "Je ne veux pas me faire opérer de la moelle épinière en Polynésie, car je ne veux pas finir mes jours dans un fauteuil roulant. J’ai fait l’effort de venir en France car nous ne sommes pas équipés pour de telles opérations dans l'archipel".La solidarité sur internet
Bénéficiaire du RST, le régime solidarité territoriale, en Polynésie, Michel Van Bastolaer est pourtant livré à lui-même en métropole. Il ne peut plus prendre en charge son logement parisien et fait part de sa situation sur les réseaux sociaux. Des internautes ont déjà créé une cagnotte Leetchi pour lui venir en aide.
Peut-être une solution ?
De son côté, la délégation de Polynésie française à Paris a pris contact avec la présidence polynésienne pour qu’une solution d’hébergement soit trouvée.Loin des siens et de son archipel, Michel Van Bastolaer ne veut pas perdre espoir mais pense parfois au pire. "Ma décision finale c’est la corde, je ne veux pas être une charge pour la société".