Les matières premières ont entamé en 2016 une remontée, parfois spectaculaire. Pour le nickel calédonien, c'est une reprise sur laquelle très peu auraient parié au début de l'année.
Pour le segment des métaux industriels destinés à l’acier inoxydable, le nickel comptait dans ses rangs des entreprises au tapis, avec des cours boursiers au plus bas.
Le métal côté à Londres et à Shanghai a baissé depuis le 3 novembre, car les investisseurs ont choisi de liquider leurs récents achats spéculatifs. Ces prises de bénéfices font donc suite à la récente vague fulgurante du cours des métaux et aux nouvelles aux inquiétudes suscitées par la croissance de la demande sur le marché mondial des matières premières.
Les sociétés minières attirent les investisseurs
Le regain d'intérêt des investisseurs et la hausse des cours du métal ont incité plusieurs grandes banques à redevenir positives sur le secteur. Goldman Sachs, Société Générale et Citigroup, notamment, estiment que le nickel est désormais « à un tournant positif et haussier ». L'indice Bloomberg des matières premières affiche un rebond de près de 10 %, à quelques jours de la fin de 2016. Et que dire des trois compagnies minières et métallurgiques calédoniennes ? Moribondes en février avec des cours boursiers au plus bas, elles ont retrouvé la confiance des marchés financiers grâce aux efforts accomplis en interne, mais aussi au soutien affirmé de l’État français, des élus calédoniens et des actionnaires. Eramet (SLN) progresse de 111 % sur un an, Glencore (KNS) de 198 % et Vale (VNC) de 124 %.Acier américain, nickel calédonien
L'élection de Donald Trump aux Etats-Unis - et son ambition de rénover les infrastructures du pays avec un programme à 1.000 milliards de dollars - a servi de tremplin aux métaux et aux minerais. Les cours du nickel et du fer ont ainsi bondi de plus de 20 % en octobre. 2016 se termine toutefois par une déception pour le nickel.Le métal côté à Londres et à Shanghai a baissé depuis le 3 novembre, car les investisseurs ont choisi de liquider leurs récents achats spéculatifs. Ces prises de bénéfices font donc suite à la récente vague fulgurante du cours des métaux et aux nouvelles aux inquiétudes suscitées par la croissance de la demande sur le marché mondial des matières premières.