Nicolas Dupont-Aignan, candidat du mouvement Debout La France à l'élection présidentielle, a déploré lundi l'absence de "vraie politique de la France pour Mayotte" au terme d'une visite de deux jours dans l'archipel.
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Le président de Debout La France a estimé dans un entretien à l'AFP que l'Etat français avait "démissionné" de son 101e département, jugeant "inacceptable" cette "démission sur tous les plans, sur le plan migratoire, sur le plan des équipements publics, sur le plan de la justice". Dénonçant la "faiblesse" et la "lâcheté du pouvoir politique", il a préconisé un plan d'investissements "de 300 millions d'euros en 2 ans pour rattraper les retards en matière d'écoles, des routes, des logements insalubres et puis de l'eau".
"Si on ne met pas le minimum d'argent nécessaire en investissements comme on l'a fait en Corse et ailleurs, on rentre dans un cercle vicieux du déclin. (...) Comment dans un département français au XXIe siècle, il y a des pénuries d'eau ?", s'est-il indigné.
Nicolas Dupont-Aignan a enfin souligné que Mayotte était un atout pour la France et que la France devrait être un atout pour l'archipel. "A mon retour à Paris, je vais mettre les pieds dans le plat. On ne peut pas laisser tomber une île comme Mayotte. Il y a trop d'énergie, il y a beaucoup de points positifs, vraiment, ça sera un axe fort de mon programme présidentiel", a-t-il promis.
"Si on ne met pas le minimum d'argent nécessaire en investissements comme on l'a fait en Corse et ailleurs, on rentre dans un cercle vicieux du déclin. (...) Comment dans un département français au XXIe siècle, il y a des pénuries d'eau ?", s'est-il indigné.
"Je vais mettre les pieds dans le plat"
S'agissant de l'immigration clandestine, le président de Debout La France a souligné que l'Etat défendait davantage les clandestins que les Mahorais. Il a proposé "la suspension provisoire du droit du sol", afin d'éviter que Mayotte ne soit "débordée". "J'ai visité le Centre de rétention de Mayotte. Il est magnifique, il est plus beau que les écoles de Mayotte, c'est-à-dire que les clandestins ont plus d'avantages que les Mahorais, c'est ça la réalité", a-t-il notamment affirmé.Nicolas Dupont-Aignan a enfin souligné que Mayotte était un atout pour la France et que la France devrait être un atout pour l'archipel. "A mon retour à Paris, je vais mettre les pieds dans le plat. On ne peut pas laisser tomber une île comme Mayotte. Il y a trop d'énergie, il y a beaucoup de points positifs, vraiment, ça sera un axe fort de mon programme présidentiel", a-t-il promis.