Des opérations d'envergure sont en cours en Nouvelle-Calédonie en vue de renflouer un porte-conteneurs de 184 mètres qui s'est échoué le 12 juillet sur un récif, ont indiqué mardi les autorités.
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La priorité est de pomper les 750 tonnes de fuel lourd présentes dans les cales du Kea Trader, battant pavillon maltais appartenant à l'armateur britannique Lomar Shipping.
Naviguant en provenance de Papeete, le bâtiment, avec 18 membres d'équipage et 700 conteneurs à son bord, s'est échoué de nuit sur les récifs Durand, à 50 milles nautiques au sud-est de l'île de Maré dans l'archipel des Loyauté.
Une enquête vise à comprendre comment le navire a pu s'encastrer dans ce récif dûment cartographié. "C'est ahurissant, il a dû y avoir négligence humaine car le récif fait plusieurs centaines de mètres", a déclaré à l'AFP Marc Orémus, chargé des programmes marins au WWF (Fonds mondial pour la nature).
Il n'y a pas de "danger imminent" de pollution, selon lui, car le Kea trader, mis en service cette année, possède notamment une double coque. "On devrait être à l'abri d'une mauvaise surprise, mais le récif, qui se situe dans le parc marin de la mer de Corail, est forcément endommagé sur toute la longueur du bateau", a souligné Marc Orémus.
L'armateur a également fait parvenir à Nouméa 25 tonnes de matériel spécialisé par avion-cargo en provenance de Sydney, avant l'arrivée jeudi d'un autre avion avec un volume équivalent de matériel, originaire de Singapour.
Deux spécialistes du Centre d'expertise pratique de lutte antipollution (CEPOL), basé à Brest, ont en outre été dépêchés sur place pour apporter leur expertise, a indiqué le haut-commissariat.
Le transbordement du fuel devrait commencer jeudi ou vendredi et durer environ deux semaines selon les conditions de mer. Les opérations de renflouement pourraient prendre plusieurs mois.
Naviguant en provenance de Papeete, le bâtiment, avec 18 membres d'équipage et 700 conteneurs à son bord, s'est échoué de nuit sur les récifs Durand, à 50 milles nautiques au sud-est de l'île de Maré dans l'archipel des Loyauté.
Une enquête vise à comprendre comment le navire a pu s'encastrer dans ce récif dûment cartographié. "C'est ahurissant, il a dû y avoir négligence humaine car le récif fait plusieurs centaines de mètres", a déclaré à l'AFP Marc Orémus, chargé des programmes marins au WWF (Fonds mondial pour la nature).
Pas de "danger imminent"
Après la mise en demeure du haut-commissaire Thierry Lataste, l'armateur a présenté "un plan d'action relatif à la gestion des risques de pollution". "L'armateur est extrêmement coopératif et nous avons les mêmes objectifs: sauvegarder la vie humaine, prévenir la pollution (...) et renflouer la coque qui va être une opération technique assez complexe", a expliqué Jean-Louis Fournier, commandant de la zone maritime.Il n'y a pas de "danger imminent" de pollution, selon lui, car le Kea trader, mis en service cette année, possède notamment une double coque. "On devrait être à l'abri d'une mauvaise surprise, mais le récif, qui se situe dans le parc marin de la mer de Corail, est forcément endommagé sur toute la longueur du bateau", a souligné Marc Orémus.
2 semaines pour pomper le fuel
Cinq jours après son échouement, le Kea Trader est dans une position stable et son équipage travaille à bord avec onze experts de la société de sauvetage Ardent Oceania Salvage, sollicitée par l'armateur, pour préparer la dépollution du navire.L'armateur a également fait parvenir à Nouméa 25 tonnes de matériel spécialisé par avion-cargo en provenance de Sydney, avant l'arrivée jeudi d'un autre avion avec un volume équivalent de matériel, originaire de Singapour.
Deux spécialistes du Centre d'expertise pratique de lutte antipollution (CEPOL), basé à Brest, ont en outre été dépêchés sur place pour apporter leur expertise, a indiqué le haut-commissariat.
Le transbordement du fuel devrait commencer jeudi ou vendredi et durer environ deux semaines selon les conditions de mer. Les opérations de renflouement pourraient prendre plusieurs mois.