Le directeur de la "Case des artistes" s'est rendu à Paris pour s'inspirer du modèle français des intermittents du spectacle mais aussi pour rencontrer des artistes expatriés. L'association se mobilise pour défendre la création d'un vrai statut pour les artistes de Nouvelle-Calédonie.
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La case des artistes à Paris
La toute récente "Case des artistes" souhaite s'inspirer du modèle national en terme d'outils et de savoir-faire pour élaborer un statut pour les artistes calédoniens.
Son directeur Johanito Wamytan s'est donc déplacé jusqu'à Paris pour rencontrer les institutions compétentes, il a aussi rallié à sa cause les Calédoniens qui ont émigré en métropole.
Pierre Cissé et François Brauge d' Outremer 1ère les ont suivis au cours de leurs entretiens parisiens.
En quête d'un statut d'artiste calédonien
Les artistes calédoniens expatriés parviennent parfois à obtenir le statut d'intermittent du spectacle dont jouissent les artistes métropolitains.Un avantage certain par rapport à leurs homologues restés sur le caillou, mais la situation des artistes devrait bientôt évoluer favorablement.
En effet, la création d'un statut pour les artistes est sur le point d'être examinée par le congrès de Nouvelle-Calédonie. Le projet de loi prévoit d'ailleurs un statut largement plus avantageux que celui des intermittents du spectacle, si ce texte est voté, les artistes calédoniens obtiendront presque les mêmes droits que les salariés! De quoi faire rêver les artistes métropolitains...
Mais en attendant, les artistes du Caillou ne peuvent exercer leur art qu'en se munissant d'une patente ! Et pour survivre la majorité d'entre eux exercent des petits boulots qui n'ont pas grand chose à voir avec leurs talents.
D'ici la fin de l'année ce projet devrait enfin être concrétisé et changer la situation de près de 1200 artistes calédoniens.