Les statistiques des violences subies par les femmes calédoniennes font froid dans le dos en établissant un bien triste record national ! Plusieurs associations tentent de venir en aide aux victimes, mais faute de subventions elles peinent à assumer leur mission.
La nature "privée" de ces violences les rend souvent invisibles, tout se passe derrière les portes closes du foyer. Et de l’extérieur, le voisinage,l’entourage se réfugient trop souvent encore derrière l’idée qu’il s’agit d’une affaire de famille, dont on ne se mêle pas, d’une partie “normale” de la vie de couple,loin de considérer que cette violence relève du délit.
Sans compter que contrairement à ce que l'on pourrait penser, la violence conjugale ne vise pas uniquement les classes sociales les plus démunies, mais tout les milieux sociaux-culturels et à toutes les périodes de la vie de couple.
Le drame de Pouembout, il y a une dizaine de jours, avec l'histoire de cette femme qui a été abattue par son conjoint a relancé le débat sur les violences conjugales en Nouvelle-Calédonie.
Plusieurs associations tentent de venir en aide aux victimes ou interviennent pour éviter des situations dramatiques comme celle de Pouembout, mais elles estiment de ne pas être suffisamment soutenues par les institutions.
Comment les victimes calédoniennes peuvent-elles essayer de s'en sortir ?
Le reportage de Nathalie Daly et de Maurice Ségu de NC 1ère.