Trois institutions ont pris en charge l'aménagement de l'ile Lepredour, envahie de cerfs et de lapins. Elles se relayent pour éradiquer les envahissants et reboiser l'île.
Avec ses 800 hectares, l'île Lepredour, classée réserve naturelle, est l'occasion d'une "reconquête écologique en faveur d'écosystèmes d'intérêt patrimonial" pour la province Sud. Située dans la baie de Saint-Vincent, elle a en effet été dévastée par la prolifération de lapins et de cerfs.
Sur l'île, il ne reste que 30 hectares de forêt sèche composée d'espèces micro-endémiques, c'est-à-dire qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Sous le couvert du Conservatoire d'Espaces naturels, Sud forêt, une société d'économie mixte, reboise une partie de l'île avec des espèces endémiques.
A ce jour les espèces, les plus prometteuses sont le chêne gris, le santal et le mimusops. Cette zone sylvicole a pour objectif bien entendu la restauration écologique, mais aussi à long terme la création d'une exploitation forestière. Pour le Conservatoire, de ce point de vue, l'île Lepredour est un site pilote en Nouvelle-Calédonie.
Le service des aires protégées et aménagées a également mis des moyens en place pour créer 13 kilomètres de piste permettant de faciliter l'accès des différents intervenants à tous les recoins de l'île.
Caroline Martin-Antic et Christian Favennec sont allés visiter cette expérience écologique grandeur nature.
Dès 2009, le projet était envisagé, mais cela nécessitait auparavant l'éradication des espèces envahissantes qui détruisaient la faune. Pour ce faire la Fédération de la faune et la chasse en Nouvelle-Calédonie a été sollicitée. Composée de chasseurs dit de masse, et de chasseurs spécialisés employant des techniques spécifiques comme le piégeage ou la chasse de nuit, la Fédération a rempli son contrat : seuls une dizaine de cerfs et 1500 lapins résistants restent encore à éliminer de "Leprédour".
Les chasseurs acteurs et partenaires de la protection de l'environnement, c'est ce que défend Marcel Canel, référent pour l'île Leprédour, dans le journal télévisé du 29/01/14, interrogé par Gwen Quemener.
Sur l'île, il ne reste que 30 hectares de forêt sèche composée d'espèces micro-endémiques, c'est-à-dire qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Sous le couvert du Conservatoire d'Espaces naturels, Sud forêt, une société d'économie mixte, reboise une partie de l'île avec des espèces endémiques.
A ce jour les espèces, les plus prometteuses sont le chêne gris, le santal et le mimusops. Cette zone sylvicole a pour objectif bien entendu la restauration écologique, mais aussi à long terme la création d'une exploitation forestière. Pour le Conservatoire, de ce point de vue, l'île Lepredour est un site pilote en Nouvelle-Calédonie.
Le service des aires protégées et aménagées a également mis des moyens en place pour créer 13 kilomètres de piste permettant de faciliter l'accès des différents intervenants à tous les recoins de l'île.
Caroline Martin-Antic et Christian Favennec sont allés visiter cette expérience écologique grandeur nature.
Dès 2009, le projet était envisagé, mais cela nécessitait auparavant l'éradication des espèces envahissantes qui détruisaient la faune. Pour ce faire la Fédération de la faune et la chasse en Nouvelle-Calédonie a été sollicitée. Composée de chasseurs dit de masse, et de chasseurs spécialisés employant des techniques spécifiques comme le piégeage ou la chasse de nuit, la Fédération a rempli son contrat : seuls une dizaine de cerfs et 1500 lapins résistants restent encore à éliminer de "Leprédour".
Les chasseurs acteurs et partenaires de la protection de l'environnement, c'est ce que défend Marcel Canel, référent pour l'île Leprédour, dans le journal télévisé du 29/01/14, interrogé par Gwen Quemener.