L'élue travailliste de Sarraméa était "pour le changement"

Muriel Murcia-Lopez, élue du Parti Travailliste à Sarraméa
Murielle Murcia-Lopez, l'élue travailliste qui n'avait pas suivi les consignes de son parti lors de la mise en place du conseil municipale de Sarraméa, en Nouvelle-Calédonie, est sortie de son silence pour expliquer sa position. 

Après tractations avec le Parti Travailliste, la maire sortante de Sarraméa, Prisca Holero, du FLNKS, était assurée d’être réélue maire de sa commune, avec 8 voix sur 15. Elle était arrivée en tête lors du premier tour des élections municipales du 23 mars dernier - Sarraméa étant une commune de moins de 1.000 habitants, un seul tour était prévu. 
 
Mais lors de la mise en place du nouveau conseil municipal dimanche dernier*, l’élue du Parti Travailliste, Murielle Murcia-Lopez, n’a pas suivi les consignes de vote et a apporté sa voix à Alexandre Nemebreux de Calédonie Ensemble. 
 
« Le but, c’était de changer. On était pour le changement. Donc, je ne vois pas pourquoi on allait s’allier à Prisca Holero, alors que le mot d’ordre était de la faire tomber », a déclaré Murielle Murcia-Lopez au micro de NC1ère. 
 
La candidate, qui se fait très discrète depuis dimanche dernier, a expliqué avoir été victime de menaces. Contactée à plusieurs reprises par NC1ère, elle a finalement accordé une entretien à Dave Waheo-Hnasson, José Solia et Robert Tamagoni : 

Mireille Murcia-Lopez s'explique 02/04/14 from NC 1ère web on Vimeo.

 

 
* Vendredi 28 mars, alors que le nouveau conseil municipal doit être mis en place, le quorum n’est pas atteint et la séance est reportée au dimanche.