Fête du travail: un 1er mai très politique

C'est un rituel bien huilé que le traditionnel défilé du 1er mai. Autre rituel, qui prête parfois à sourire, le différentiel systématique d'estimation entre les autorités - 900 participants - et le syndicat organisateur - en l'occurence l'USTKE- qui en voit plus du double, à savoir 2000 personnes. Mais au delà de l'anecdote, c'est bien un 1er mai très politique qui aura marqué ce traditionnel défilé. Nous ne sommes plus qu'à 11 jours des élections provinciales de 2014 qui est un scrutin décisif pour la Nouvelle-Calédonie, lequel marquera le début de la dernière mandature de l'Accord de Nouméa.
On a donc pu retrouver, en tête du cortège, les dirigeants de l'USTKE qui sont, comme Louis Kotra Uregeï, Président du Parti Travailliste , également candidats sur les différentes listes provinciales pour ce même mouvement ou, pour la Province-Sud, au sein de la liste unitaire indépendantiste menée par rock Wamytan
Mais les organisateurs n'ont pas oublié que la fête du 1er mai était aussi celle du travail et des travailleurs; dans les discours qui se sont succédés,  le syndicat de Marie-Pierre Goyetche a notamment évoqué l’emploi local, la formation et la revalorisation salariale. Plusieurs interventions ont notamment porté sur les sensibles accords de branches qui sont en cours de négociation avec le patronat.

A suivre , le reportage de Brigitte Whaap et Maurice Segu (Montage J.Arlaud) sur la présence de la liste unitaire indépendantiste pour le sud au sein de ce défilé: