Quadran Pacific, le principal exploitant d’éoliennes de Nouvelle-Calédonie, tire la sonnette d’alarme. Son projet "Eole Yaté est actuellement bloqué. Calédonie Ensemble a déposé un recours contre l’arrêté du gouvernement sur l’appel à projets.
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Eole Yaté, c’est un projet de ferme éolienne de 20 mégawatt/ heure. Il permettrait selon l'entreprise Quadran Pacific d’éviter chaque année l’émission de près de 30 000 tonnes de CO2. Son permis de construire a été délivré par la province Sud, le bail emphytéotique autorisé par le gouvernement et le contrat de vente d’énergie, signé avec Enercal.
Mais Calédonie Ensemble, dans un recours déposé auprès du tribunal administratif de Nouméa, a fait constater que « la procédure n’a pas respecté les dispositions du code des marchés publics ». L’appel à projet n’a reçu « qu’une seule réponse d’une société qui a présenté deux offres à des niveaux très proches». Deux « prix très excessifs » affirment les requérants.
Ces observations ont été retenues par le tribunal administratif de Nouméa le 3 avril dernier. Considérant « l’impossibilité pour toute autre entreprise d’être admise à concourir à la seconde phase de l’appel à projet » et mettant en évidence un dossier incomplet, il a demandé l’annulation de l’arrêté du gouvernement qui fixe les candidats retenus pour cette seconde phase.
Du côté de Quadran Pacific, on s’inquiète bien sûr de cette décision. L'investissement est important : cinq milliards de francs CFP. Son report pourrait amener le principal exploitant d’éoliennes du territoire à « revoir sa stratégie en Nouvelle-Calédonie », a précisé Stefan Sontheimer, directeur de Quadran Pacific.Il espère que le gouvernement tranchera mardi sur la question lors de la dernière séance de la mandature.
Mais Calédonie Ensemble, dans un recours déposé auprès du tribunal administratif de Nouméa, a fait constater que « la procédure n’a pas respecté les dispositions du code des marchés publics ». L’appel à projet n’a reçu « qu’une seule réponse d’une société qui a présenté deux offres à des niveaux très proches». Deux « prix très excessifs » affirment les requérants.
Ces observations ont été retenues par le tribunal administratif de Nouméa le 3 avril dernier. Considérant « l’impossibilité pour toute autre entreprise d’être admise à concourir à la seconde phase de l’appel à projet » et mettant en évidence un dossier incomplet, il a demandé l’annulation de l’arrêté du gouvernement qui fixe les candidats retenus pour cette seconde phase.
Du côté de Quadran Pacific, on s’inquiète bien sûr de cette décision. L'investissement est important : cinq milliards de francs CFP. Son report pourrait amener le principal exploitant d’éoliennes du territoire à « revoir sa stratégie en Nouvelle-Calédonie », a précisé Stefan Sontheimer, directeur de Quadran Pacific.Il espère que le gouvernement tranchera mardi sur la question lors de la dernière séance de la mandature.