Ce scrutin du 11 mai 2014 en Nouvelle-Calédonie n'a pas mobilisé les "électeurs spéciaux", malgré les enjeux importants pour l'avenir institutionnel de l'archipel. Synthèse des résultats.
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Un fort taux d'abstention
Le premier enseignement de ces élections provinciales 2014, c’est le faible niveau de participation : 69% contre 72 % en 2009, alors que les pronostics annonçaient une participation record compte tenu des enjeux de cette dernière mandature de l'Accord de Nouméa.
Le resserrement des écarts entre les deux blocs "historiques"au Congrès
Le camp non-indépendantiste détient désormais 29 sièges, contre 25 pour les partisans de l’indépendance, ce qui ne fait plus que 4 sièges de différence et surtout, il se retrouve confronté à une obligation d’alliance au sein de la majorité, puisqu’avec 15 sièges au Congrès, Calédonie Ensemble n’aura pas les coudées franches pour gouverner.
La progression des indépendantistes dans le Sud
Outre la confirmation de l’ascendance du parti de Philippe Gomès, on retiendra les 18 % de la liste unitaire indépendantiste, qui permet à Rock Wamytan d’atteindre son objectif de 7 sièges.
La bonne résistance de Paul Néaoutyine en province nord
L'Uni ( Palika) a surpris par sa bonne résistance. Paul Néaoutyne sort en tête et conforte même son avance sur l’Union Calédonienne de Gilbert Tyuiénon, mais paradoxe de l’arithmétique électorale du scrutin proportionnel, les deux partis sont à égalité avec 9 sièges.
Compte tenu de la disparition du Parti Travailliste de l’assemblée, c’est aux 4 élus loyalistes que reviendra le rôle d’arbitre pour l’élection du président de l'assemblée de la province nord.
Un retour aux équilibres naturels aux Îles Loyauté
A retenir la forte domination de l’Union Calédonienne et de Néko Hnépéune ( 6 sièges) qui devrait être réélu pour un 3e mandat sans aucune contestation.
Le Palika fait son retour à égalité avec le Parti Travailliste, le LKS et l’UCL. L’entente non-indépendantiste de Simon Loueckhote ne parvient pas à remettre le pied dans cette assemblée de la province des Îles Loyauté.
Le premier enseignement de ces élections provinciales 2014, c’est le faible niveau de participation : 69% contre 72 % en 2009, alors que les pronostics annonçaient une participation record compte tenu des enjeux de cette dernière mandature de l'Accord de Nouméa.
Le resserrement des écarts entre les deux blocs "historiques"au Congrès
Le camp non-indépendantiste détient désormais 29 sièges, contre 25 pour les partisans de l’indépendance, ce qui ne fait plus que 4 sièges de différence et surtout, il se retrouve confronté à une obligation d’alliance au sein de la majorité, puisqu’avec 15 sièges au Congrès, Calédonie Ensemble n’aura pas les coudées franches pour gouverner.
La progression des indépendantistes dans le Sud
Outre la confirmation de l’ascendance du parti de Philippe Gomès, on retiendra les 18 % de la liste unitaire indépendantiste, qui permet à Rock Wamytan d’atteindre son objectif de 7 sièges.
La bonne résistance de Paul Néaoutyine en province nord
L'Uni ( Palika) a surpris par sa bonne résistance. Paul Néaoutyne sort en tête et conforte même son avance sur l’Union Calédonienne de Gilbert Tyuiénon, mais paradoxe de l’arithmétique électorale du scrutin proportionnel, les deux partis sont à égalité avec 9 sièges.
Compte tenu de la disparition du Parti Travailliste de l’assemblée, c’est aux 4 élus loyalistes que reviendra le rôle d’arbitre pour l’élection du président de l'assemblée de la province nord.
Un retour aux équilibres naturels aux Îles Loyauté
A retenir la forte domination de l’Union Calédonienne et de Néko Hnépéune ( 6 sièges) qui devrait être réélu pour un 3e mandat sans aucune contestation.