Alors que les élections provinciales viennent de s'achever au terme d'un long tunnel de campagnes électorales pour la Nouvelle-Calédonie, les indépendantistes pourraient contester la sincérité du scrutin en Province-Sud. En cause, les irrégularités constatées dans la composition du corps électoral.
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L'information, révélée par le journal en ligne l'Eveil Hebdo , semble se confirmer au lendemain de la réunion de l'Union Calédonienne, à la tribu de Saint Laurent, où les indépendantistes dressaient le bilan des élections provinciales. Alors que dimanche dernier, sur le plateau de NC1ère, Rock Wamytan, tête de la liste unitaire FLNKS dans le sud, était resté évasif quand nous lui avions posé la question, les choses semblent désormais se préciser.
Les responsables de la liste unitaire du FLNKS dans le sud pourraient, en effet, décider d'introduire un recours en annulation du scrutin provincial en Province-sud en raison d'iirégularités constatées et des contestations déjà engagées sur la composition actuelle du corps électoral restreint , le seul autorisé à voter pour les élections provinciales.
Après avoir demandé la radiation de 6000 électeurs de la liste spéciale en février , après le refus des commissions administratives et, finalement, la radiation de 200 électeurs, essentiellement dans le nord, en 1ère instance, une partie des indépendantistes a porté l'affaire en cassation sur environ 600 cas.
600? C'est largement au dessus, selon la liste unitaire sud, des écarts de voix existant entre deux des trois partis "loyalistes" que sont l'UCF et le FUP et surtout, 41 voix de plus leur auraient par exemple permis de décrocher une place provinciale supplémentaire.
Seule inconnue, pour l'instant: la position du Palika de Paul Néaoutyine qui serait opposé à une telle démarche. Notamment parce qu'elle pourrait pousser les listes loyalistes du sud à former, elles aussi, une liste unitaire. Ce qui ferait probablement perdre des sièges aux indépendantistes en province-sud et, par contrecoup, au Congrès.
Reste aussi à savoir si le recours pourrait être pris en compte par le Conseil d'Etat. Les indépendantistes du sud disposent d'un délai très court qui doit, comme le stipule l'article 199 de la loi organique de 1999 (consécutive à l'Accord de Nouméa), être saisi, pour toute contestation du scrutin, dans les 15 jours qui suivent la proclamation officielle des résultats par le Haut-Commissariat. C'est à dire, pour le cas présent, avant le 28 mai prochain.
Les responsables de la liste unitaire du FLNKS dans le sud pourraient, en effet, décider d'introduire un recours en annulation du scrutin provincial en Province-sud en raison d'iirégularités constatées et des contestations déjà engagées sur la composition actuelle du corps électoral restreint , le seul autorisé à voter pour les élections provinciales.
Après avoir demandé la radiation de 6000 électeurs de la liste spéciale en février , après le refus des commissions administratives et, finalement, la radiation de 200 électeurs, essentiellement dans le nord, en 1ère instance, une partie des indépendantistes a porté l'affaire en cassation sur environ 600 cas.
600? C'est largement au dessus, selon la liste unitaire sud, des écarts de voix existant entre deux des trois partis "loyalistes" que sont l'UCF et le FUP et surtout, 41 voix de plus leur auraient par exemple permis de décrocher une place provinciale supplémentaire.
Seule inconnue, pour l'instant: la position du Palika de Paul Néaoutyine qui serait opposé à une telle démarche. Notamment parce qu'elle pourrait pousser les listes loyalistes du sud à former, elles aussi, une liste unitaire. Ce qui ferait probablement perdre des sièges aux indépendantistes en province-sud et, par contrecoup, au Congrès.
Reste aussi à savoir si le recours pourrait être pris en compte par le Conseil d'Etat. Les indépendantistes du sud disposent d'un délai très court qui doit, comme le stipule l'article 199 de la loi organique de 1999 (consécutive à l'Accord de Nouméa), être saisi, pour toute contestation du scrutin, dans les 15 jours qui suivent la proclamation officielle des résultats par le Haut-Commissariat. C'est à dire, pour le cas présent, avant le 28 mai prochain.