Excédées par des automobilistes imprudents mettant en danger la vie de leurs enfants, des mères d'élèves d'une école maternelle de Pouembout, en Nouvelle-Calédonie, ont décidé de réagir. Depuis lundi, elles bloquent le passage aux voitures, à l'heure de la rentrée des classes.
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Une rue étroite et interdite à la circulation. Seuls les enseignants sont autorisés à se garer aux alentours. Ce matin, elles sont là, debout.
Depuis lundi dernier, des mères de famille de l’école maternelle Léonie Avril de Pouemboutont décidé de bloquer le passage aux véhicules des parents d'élèves, entre 7h30 et 8h15, les jours de semaine.
Pour ces mamans présentes ce matin, et qui expliquent demander depuis des années aux parents de stationner ailleurs pour déposer leurs enfants, le message est clair : « Garez-vous ailleurs ! ».
Pour ces mamans présentes ce matin, et qui expliquent demander depuis des années aux parents de stationner ailleurs pour déposer leurs enfants, le message est clair : « Garez-vous ailleurs ! ».
La goutte d’eau qui a fait déborder le vase : la semaine dernière, deux enfants ont failli se faire écraser.
Emilie Manchon a ainsi craint le pire en accompagnant son enfant. « Cette mobilisation, c’est pour protéger nos enfants », explique-t-elle.
« De nombreuses voitures montent quasiment jusque devant le portail de l’école et en reculant, elles ne font pas attention. J’ai rattrapé mon fils deux fois la semaine dernière pour éviter qu’il ne se fasse écraser par une voiture ».
Ecoutez l’intervention de cette mère d’élève au micro de NC1ère :
ITW mère de famille Pouembout 010415
Des mots avaient été inscrits dans les carnets de liaison des enfants, et les parents avaient été informés à de nombreuses reprises. Malgré tout, le message ne percute pas et les parents continuent à se garer aux abords de l’école.
Les mères de famille ont donc décidé de passer à la vitesse supérieure. « S'ils ne comprennent pas, on va leur faire comprendre autrement », explique une mère. « S'ils ne comprennent toujours pas, on va noter les plaques d’immatriculation et on va les porter à la caserne ».