Et si la Nouvelle-Calédonie était représentée dans un grand carnaval international ? C’est le rêve de l’association La Bande à Momo, qui a obtenu l’autorisation de participer à celui de Tokyo au mois d’août prochain.
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Chaque année, 500.000 personnes assistent au carnaval de Tokyo, qui dure 5 heures, et aura lieu dans un quartier très touristique de la ville, durant le mois d’août prochain. Toutes les écoles de samba du pays y participent et l’école brésilienne retenue pour prendre part au carnaval de Rio est elle aussi invitée au Japon.
En Nouvelle-Calédonie, une quarantaine d’adhérents de la Bande à Momo, soit 10 à 15 batoukeurs et une trentaine de danseuses, espèrent participer à l’expérience cette année.
« C’est un carnaval qui fonctionne exactement comme le carnaval de Rio », explique Fabienne Bonnace, secrétaire adjointe de l’association. « Le but est de s’enrichir d’une expérience et d’aller voir ce qui se passe ailleurs ».
Ecoutez l’intervention de Fabienne Bonnace qu micro de NC1ère La Radio :
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La priorité sera donnée à celles et ceux qui n’ont jamais eu l’occasion de sortir du territoire. Quatre enfants faisant partie de l’association pour le soutien des enfants et des adolescents déficients (ASEAD) seraient également du voyage et deux d’entre eux participeraient au carnaval.
« La joie qu’il y a à chaque répétition, le contact avec les gens, la rencontre », commente Maylis Bonnace, jeune danseuse de l’association la Bande à Momo, qui a participé à tous les Carnavals de Nouméa depuis 2011. « Pouvoir s’enrichir avec des gens qui vont cela toute l’année, c’est très bien ».
Ecoutez l’intervention de Maylis Bonnace qu micro de NC1ère La Radio :
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Petit bémol à cet enthousiasme encore : pour concrétiser le rêve et le transformer en vrai projet, la Bande à Momo cherche encore des soutiens financiers pour boucler son budget.