L’activité sur mine a repris ce lundi dans le Nord après les trois semaines de mobilisation des rouleurs et de blocages des sites miniers. Tout semble pour l’heure être rentré dans l’ordre.
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Les opérateurs miniers ont été durement touchés par les événements qui se sont déroulés ces trois dernières semaines. Les rouleurs ont de leur côté de très grandes attentes concernant la mise en application du protocole d’accord de fin conflit signé vendredi avec le gouvernement...
Sur les mines de la SLN, l’activité n’a pas été fortement impactée durant ce conflit. A Népoui, par exemple, le blocage des rouleurs n’a duré qu’une semaine. Seule, la circulation sur la RT1 a été perturbée, aucun incident donc sur l’activité de la mine Bernheim. Tout au long de cette mobilisation des rouleurs, les contracteurs se sont organisés. Georges Mercier, exploitant sur la mine Bernheim, s'estime quant à lui "heureux de revenir travailler après s'être battu pour ses enfants et ses petits-enfants à Nouméa"...
Sur les mines de la SLN, l’activité n’a pas été fortement impactée durant ce conflit. A Népoui, par exemple, le blocage des rouleurs n’a duré qu’une semaine. Seule, la circulation sur la RT1 a été perturbée, aucun incident donc sur l’activité de la mine Bernheim. Tout au long de cette mobilisation des rouleurs, les contracteurs se sont organisés. Georges Mercier, exploitant sur la mine Bernheim, s'estime quant à lui "heureux de revenir travailler après s'être battu pour ses enfants et ses petits-enfants à Nouméa"...
Une reprise difficile en termes de réorganisation
Sur les trois sites de Montagnat, les employés de la minière ont repris du service. Reprise de l’activité également pour la NMC, en particulier à Ouazengo, lourdement impactée par divers conflits depuis le début de l’année. Les employés du groupe Ballande se sont rendus au travail ce lundi mais l’opérateur n’a pu réouvrir ces mines en raison des fortes intempéries. Thibeau Martellin, directeur d’exploitation du groupe Ballande, explique que, si "le redémarrage de l'activité était prévu lundi matin, les mauvaises conditions climatiques ne l'ont finalement pas permis".
Une reprise difficile, donc, en termes de réorganisation, et qui a de lourdes conséquences sur l’activité de l’ensemble des mines. Les opérateurs ne s’avancent d’ailleurs pas sur une estimation des coûts durant le conflit des rouleurs. Ce lundi, les minéraliers peuvent enfin être chargés en minerai. Si les mois s’annoncent déjà difficiles pour les mineurs et les rouleurs, tous espèrent une mise en application rapide du protocole d’accord de fin de conflit.
Thibeau Martellin, directeur d'exploitation du groupe Ballande, détaille la "remise en route" de l'activité. Il répond à Cédrick Wakahugneme.
Martellin itw