Cette année, la production de letchis sera largement en-dessous des résultats de l'année dernière. Résultat, les prix fluctuent et les amateurs du petit fruit rouge courent après les bons plans pour s'approvisionner.
Froid tardif, sécheresse... Les arguments ne manquent pas pour expliquer l'absence cette année du petit fruit rouge en Nouvelle-Calédonie. Si on en trouve quand même sur certains étals, une chose est sûre : la récolte ne sera pas aussi bonne que l'année passée.
Et quand la production baisse, les prix, eux, grimpent. Depuis une semaine, le letchi se vend jusqu'à 1300 francs le kilo sur le marché de Nouméa, par exemple.
Mais le petit fruit a aussi fait son retour sur les étals du bord de route, à Nouméa et dans les communes environnantes. Ainsi, au Mont-Dore, contrairement au reste du pays, la production est exceptionnellement bonne cette année.
"Moi, je m'en tiendrai toujours à 1000 francs", commente Nicole Wamytan, membre de l'association des Femmes de Saint-Louis, qui a fait le déplacement pour vendre ses fruits à Magenta. "Même si il y en a beaucoup ou pas beaucoup. Il y a les gens qui veulent manger des letchis mais qui n'ont pas les moyens. Donc on met à 1000 francs, que tout le monde en profite".
Mais c'est le letchi de Houaïlou, avec ses 800 francs le kilo, qui reste le plus plébiscité.
Retrouvez le reportage en images de Sylvie Hmeun et Maurice Segu pour NC1ère :