Intensification du cyclone Ula; les feux sur la Great Ocean Road sur le point d'être éteints; confirmation de la fuite d'acide dans un cours d'eau après le déraillement d'un train dans le Queensland; premiers résultats des élections législatives aux Kiribati...
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Le cyclone Ula s'est intensifié. Désormais de catégorie 3, il doit passer au large des Îles Tonga, puis des Îles Fidji ce vendredi soir. Des vents violents et des fortes pluies sont attendus, mais selon les services météo de l'archipel, le cyclone Ula devrait faiblir à l'approche des côtes fidjiennes. Ces derniers jours, la tempête s'est abattue sur les Kiribati, Tokelau et Tuvalu, ainsi que sur les Samoa et les Samoa américaines. Une quarantaine de maisons ont été endommagées aux Tuvalu.
En Australie, c'est le soulagement pour les résidents de la Great Ocean Road (la grande route de l'océan), à l'ouest de Melbourne : le vent a soufflé moins fort que prévu hier soir, évitant de raviver le feu qui a détruit 116 maisons à Noël. L'incendie n'est pas totalement éteint, mais les services de secours sont optimistes : tous les habitants des communes touchées vont bientôt pouvoir rentrer chez eux et la section de la Great Ocean Road, qui est fermée à la circulation depuis le 25 décembre, devrait être rouverte au cours du week-end.
Ces dernières heures, deux feux se sont déclarés - en Australie méridionale et en Australie occidentale, mais ils sont désormais sous contrôle.
Dans le Queensland, c'est confirmé : de l'acide sulfurique s'est déversé dans un cours d'eau après un accident de train dans les environs de Julia Creek. Tout a commencé dimanche, quand un train de marchandises a déraillé sur fond de fortes pluies. Pendant plusieurs jours, les inondations ont empêché les services de secours d'accéder au site. Ils sont désormais sur place et constatent donc que des milliers de litres d'acide sulfurique se sont déversés dans le ruisseau Horse Creek. Il n'y a pas de grande rivière ni de fleuve à proximité, mais le risque, c'est que les substances chimiques se répandent sur les terres, aidées par la pluie. Des hélicoptères vont déverser du calcaire pour neutraliser l'acide et des sacs de sable vont être placés autour du train pour éviter la propagation des produits chimiques. Le train transportait 820 000 litres d'acide sulfurique.
Alors que l'Australie est entrée en 2016, elle s'offre un retour en arrière avec la publication d'archives gouvernementales de 1990. À l'époque, Bob Hawke venait de remporter les élections fédérales pour la quatrième fois. Selon les archives, le Premier ministre se souciait déjà de l'une des grandes préoccupations de cette année à venir : le changement climatique. Le gouvernement Hawke a même envisagé de mettre en place une taxe carbone pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une idée finalement abandonnée ; ce n'est que vingt ans plus tard qu'une taxe carbone a été introduite en Australie, par le gouvernement travailliste de Julia Gillard. Cette taxe carbone a été abolie en juillet 2014 par le gouvernement libéral de Tony Abbott.
Qu'ont fait les membres de la délégation papoue lors de la COP21 à Paris ? C'est la question que pose le ministre de l'Environnement de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, John Pundari. Selon lui, plusieurs députés et secrétaires d'État ont disparu à Paris, alors qu'ils étaient censés représenter leur pays à la conférence de l'Onu sur le climat. Nombre d'entre eux n'ont passé qu'un ou deux jours au Bourget, dénonce-t-il. C'est un « comportement intolérable et un signe évident de corruption », estime John Pundari dans les colonnes du Post-Courier. Et il prévient les élus concernés : une fois de retour en Papouasie-Nouvelle-Guinée, ils feraient mieux de ne pas parler de la COP21, un sujet sur lequel « ils ne savent pas grand-chose, si ce n'est rien du tout ».
Inquiétude en Papouasie-Nouvelle-Guinée : un bateau s'est échoué sur le récif entre Rabaul et Kimbe, la semaine dernière. Les 49 passagers et 12 membres d'équipage sont sains et saufs, même s'ils ont dû attendre 10 heures avant d'être secourus et que pour atteindre l'embarcation de sauvetage, il leur a fallu marcher sur du corail. Le problème, c'est que du carburant s'échappe de l'épave du bateau, le Kimbe Queen. Or, la zone de l'accident est située à cinquante mètres seulement de la réserve naturelle de l'île Talele. « Il y a un trou dans la coque. Les autorités sont en contact avec l'entreprise pour qu'elle enlève le bateau du récif, mais ça va prendre du temps », rapporte Wilson Matava, des services de secours de la province de Nouvelle-Bretagne orientale. L'entreprise en question, Rabaul Shipping Company, est déjà poursuivie pour le naufrage du ferry Rabaul Queen. Au moins 173 personnes avaient été tuées, il y a quatre ans.Les premiers résultats des élections législatives sont tombés aux Kiribati. Le fils du président Anote Tong n'a pas réussi à se faire élire au premier tour dans le fief de son père, Maiana. Vincent Tong n'est arrivé que cinquième ; il n'est pas qualifié pour le second tour, qui aura lieu le 7 janvier. Une élection présidentielle sera organisée dans la foulée. Anote Tong ne peut se représenter : il a déjà effectué trois mandats de quatre ans.
Les premiers résultats des élections législatives sont tombés aux Kiribati. Le fils du président Anote Tong n'a pas réussi à se faire élire au premier tour dans le fief de son père, Maiana. Vincent Tong n'est arrivé que cinquième ; il n'est pas qualifié pour le second tour, qui aura lieu le 7 janvier. Une élection présidentielle sera organisée dans la foulée. Anote Tong ne peut se représenter : il a déjà effectué trois mandats de quatre ans.