Le gouvernement australien vient d'informer l'Unesco de ses efforts pour protéger le site emblématique classé au patrimoine de l'Humanité. Le délicat écosystème, long de 2.300 kilomètres a évité de justesse en 2015 d'être placée par l'Unesco sur sa liste des sites en péril.
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L'Australie avait jusqu'au 1er décembre pour transmettre à l'Unesco son rapport sur un plan de sauvetage baptisé "Barrière 2050". En raison du changement climatique, le site a subi cette année son épisode de blanchissement le plus sévère qui provoqué une hécatombe de coraux d'ampleur inédite. Dans la partie nord de la Grande Barrière, les deux tiers des coraux sont morts, le centre et le sud s'en sortant avec des dégâts bien moindres.
Le site est également menacé par les ruissellements agricoles et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux.
Canberra explique dans son rapport que 32 mesures sur 151 ont été mises en œuvre. Cent trois autres sont en cours de réalisation, quatre ont été reportées tandis qu'il est encore trop tôt pour 12 autres."Lorsque nous sommes arrivés au gouvernement, nous avons hérité d'un récif sous surveillance", a déclaré le ministre de l'Environnement Josh Frydenberg sur Sky News."Nous avons fait tout notre possible depuis pour élaborer un programme, investir d'énormes ressources pour améliorer la qualité de l'eau, travailler avec les agriculteurs, lutter contre les couronnes d'épines (autre nom de l'acanthaster) et préserver cette merveille du monde naturelle. La barrière n'est pas morte, elle n'est pas en train de mourir, elle est résistante, elle est en bonne santé et nous avons fait de grands pas en avant ces dernières années".
L'Australie s'est engagée à dépenser plus de deux milliards de dollars australiens sur les dix prochaines années, mettant l'accent sur le combat contre les ruissellements agricoles qui favorisent le développement des couronnes d'épines.
Le gouvernement a aussi souligné qu'il avait interdit le déversement en mer des déchets de dragage.
Ce plan ne comporte toutefois aucun financement ou engagement pour lutter contre la principale menace, le changement climatique, Canberra disant s'atteler à cette question via l'accord de Paris sur le climat.
Les scientifiques disent que cela ne suffit pas. "Financer l'amélioration de la qualité de l'eau sans rien faire contre le changement climatique, c'est un peu comme réparer la fenêtre alors qu'il y a le feu à la maison", a réagi Tim Flannery, du Conseil sur le climat, un organisme indépendant.
Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance à l'électricité produite grâce au charbon.
Le site est également menacé par les ruissellements agricoles et la prolifération des acanthasters, étoiles de mer dévoreuses de coraux.
Canberra explique dans son rapport que 32 mesures sur 151 ont été mises en œuvre. Cent trois autres sont en cours de réalisation, quatre ont été reportées tandis qu'il est encore trop tôt pour 12 autres."Lorsque nous sommes arrivés au gouvernement, nous avons hérité d'un récif sous surveillance", a déclaré le ministre de l'Environnement Josh Frydenberg sur Sky News."Nous avons fait tout notre possible depuis pour élaborer un programme, investir d'énormes ressources pour améliorer la qualité de l'eau, travailler avec les agriculteurs, lutter contre les couronnes d'épines (autre nom de l'acanthaster) et préserver cette merveille du monde naturelle. La barrière n'est pas morte, elle n'est pas en train de mourir, elle est résistante, elle est en bonne santé et nous avons fait de grands pas en avant ces dernières années".
L'Australie s'est engagée à dépenser plus de deux milliards de dollars australiens sur les dix prochaines années, mettant l'accent sur le combat contre les ruissellements agricoles qui favorisent le développement des couronnes d'épines.
Le gouvernement a aussi souligné qu'il avait interdit le déversement en mer des déchets de dragage.
Ce plan ne comporte toutefois aucun financement ou engagement pour lutter contre la principale menace, le changement climatique, Canberra disant s'atteler à cette question via l'accord de Paris sur le climat.
Les scientifiques disent que cela ne suffit pas. "Financer l'amélioration de la qualité de l'eau sans rien faire contre le changement climatique, c'est un peu comme réparer la fenêtre alors qu'il y a le feu à la maison", a réagi Tim Flannery, du Conseil sur le climat, un organisme indépendant.
Le pays rejette environ 1,3% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde, mais est un des plus gros émetteurs de la planète par habitant en raison de l'importance de son secteur minier et de sa dépendance à l'électricité produite grâce au charbon.