Bill Shorten, le candidat travailliste, promet d'affecter 500 millions de dollars au sauvetage du joyau australien. Malcolm Turnbull, le Premier ministre sortant et candidat libéral, se félicite de la politique qu'il a appliquée à la Grande barrière de corail.
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Selon un rapport de l'Australian Research Council's Centre of Excellence for Coral Reef Studies, publié lundi, 35% des récifs sont morts ou mourants dans le nord et le centre de la Grande barrière. En revanche, seuls 5% des coraux au sud de Cairns sont morts.
Aujourd'hui donc, Bill Shorten, le candidat des travaillistes, la principale force d'opposition, s'est rendu au chevet de la barrière, à Green Island, au large de Cairns, dans le nord du Queensland, pour y annoncer sa nouvelle promesse de campagne.
« Nous investirons dans la gestion environnementale directe, dans la science et la recherche, dans la gestion appropriée des récifs. Pour cela nous mettrons de côté un fonds de 500 millions de dollars (38.5 milliards de francs Pacifique) sur les 5 prochaines années. »
En réalité ce sont 377 millions de dollars (29 milliards de francs Pacifique) que l'opposition travailliste mobiliserait pour le sauvetage de la Grande Barrière dès l'an prochain. Les 123 millions restants sont déjà budgetés. Car début mai, la majorité sortante libérale a débloqué des fond supplémentaires pour améliorer la qualité de l'eau sur les 6 prochaines années.
De son côté, le candidat libéral et Premier ministre, Malcolm Turnbull, ne surenchérit pas sur la proposition travailliste.
Depuis leur arrivée au pouvoir en 2013, les Libéraux affirment avoir déjà investi 460 millions de dollars (35 milliards de francs Pacifique) pour améliorer la qualité de l'eau de la Grande Barrière.
« Nous avons déjà augmenté le budget pour la protection des récifs, a souligné Malcolm Turnbull, le Premier ministre libéral, candidat à sa propre succession. Et nous avons prélevé 200 millions de dollars (15.4 milliards de francs Pacifique) du Fonds de réduction des émissions (de CO2, NDLR) pour acheter des crédits-carbones aux agriculteurs qui réduisent leurs émissions dans les bassins fluviaux dont les eaux se jettent sur la Grande barrière de corail. Ces agriculteurs ont aussi réduit la quantité de pesticides qu'ils utilisent, et qui se déversent aussi dans l'eau des récifs. En ce qui concerne le blanchiment des coraux, il faut une solution mondiale. »
Pour les Verts australiens, le vrai problème de la Grande barrière, ce sont les mines de charbon du Queensland, qui émettent beaucoup de CO2 dans l'atmosphère, et polluent les cours d'eau. Ils promettent d'affecter 1 milliard de dollars à la fermeture des mines de charbon et au reclassement des mineurs licenciés. Une mesure avec laquelle la majorité libérale est en opposition frontale.
S'ils sont élus, les Libéraux ne comptent pas augmenter les objectifs de réduction d'émissions qu'ils ont annoncés à la COP21 - entre 26% et 28% d'ici 2030. Mais les travaillistes, eux, promettent de poursuivre un objectif de 45% de réduction d'ici 2030.
Selon le dernier sondage 7News-ReachTel, le parti travailliste est donné gagnt à 52% face à la coalition libérale, mais les électeurs australiens préfèrent quand même le Libéral Malcolm Turnbull au Travailliste Bill Shorten pour endosser le costume de Premier ministre.
Aujourd'hui donc, Bill Shorten, le candidat des travaillistes, la principale force d'opposition, s'est rendu au chevet de la barrière, à Green Island, au large de Cairns, dans le nord du Queensland, pour y annoncer sa nouvelle promesse de campagne.
« Nous investirons dans la gestion environnementale directe, dans la science et la recherche, dans la gestion appropriée des récifs. Pour cela nous mettrons de côté un fonds de 500 millions de dollars (38.5 milliards de francs Pacifique) sur les 5 prochaines années. »
En réalité ce sont 377 millions de dollars (29 milliards de francs Pacifique) que l'opposition travailliste mobiliserait pour le sauvetage de la Grande Barrière dès l'an prochain. Les 123 millions restants sont déjà budgetés. Car début mai, la majorité sortante libérale a débloqué des fond supplémentaires pour améliorer la qualité de l'eau sur les 6 prochaines années.
De son côté, le candidat libéral et Premier ministre, Malcolm Turnbull, ne surenchérit pas sur la proposition travailliste.
Depuis leur arrivée au pouvoir en 2013, les Libéraux affirment avoir déjà investi 460 millions de dollars (35 milliards de francs Pacifique) pour améliorer la qualité de l'eau de la Grande Barrière.
« Nous avons déjà augmenté le budget pour la protection des récifs, a souligné Malcolm Turnbull, le Premier ministre libéral, candidat à sa propre succession. Et nous avons prélevé 200 millions de dollars (15.4 milliards de francs Pacifique) du Fonds de réduction des émissions (de CO2, NDLR) pour acheter des crédits-carbones aux agriculteurs qui réduisent leurs émissions dans les bassins fluviaux dont les eaux se jettent sur la Grande barrière de corail. Ces agriculteurs ont aussi réduit la quantité de pesticides qu'ils utilisent, et qui se déversent aussi dans l'eau des récifs. En ce qui concerne le blanchiment des coraux, il faut une solution mondiale. »
Pour les Verts australiens, le vrai problème de la Grande barrière, ce sont les mines de charbon du Queensland, qui émettent beaucoup de CO2 dans l'atmosphère, et polluent les cours d'eau. Ils promettent d'affecter 1 milliard de dollars à la fermeture des mines de charbon et au reclassement des mineurs licenciés. Une mesure avec laquelle la majorité libérale est en opposition frontale.
S'ils sont élus, les Libéraux ne comptent pas augmenter les objectifs de réduction d'émissions qu'ils ont annoncés à la COP21 - entre 26% et 28% d'ici 2030. Mais les travaillistes, eux, promettent de poursuivre un objectif de 45% de réduction d'ici 2030.
Selon le dernier sondage 7News-ReachTel, le parti travailliste est donné gagnt à 52% face à la coalition libérale, mais les électeurs australiens préfèrent quand même le Libéral Malcolm Turnbull au Travailliste Bill Shorten pour endosser le costume de Premier ministre.