Les politiques mises en place dans le Queensland permettent-elles d'améliorer la santé de la Grande barrière de corail ? C'est la question que l'Unesco a posé aux autorités australiennes.
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Après avoir hésité à placer ce site emblématique sur sa liste du patrimoine en péril. Le gouvernement fédéral et le gouvernement du Queensland viennent de rendre leur rapport.
En mars 2015, l'Australie a annoncé un plan de préservation du site, le « plan 2050 ». 29 des 151 actions prévues pour améliorer la qualité de l'eau ont été mises en œuvre, se félicitent les autorités dans le rapport qu'elles viennent de transmettre à l'Unesco. Josh Frydenberg, le ministre fédéral de l'Environnement : « On est sur la bonne voie. Rappelons que quand nous sommes arrivés au pouvoir, il y a quelques années, le récif était surveillé de près par l'Unesco ; depuis, l'organisation nous a félicités pour notre gestion du site. »
Parmi les grandes réussites : l'interdiction du déversement des déchets de dragage dans le parc marin de la Grande barrière, la lutte contre l'étoile de mer acanthaster, mangeuse de corail, l'amélioration de la qualité de l'eau et la création de comités consultatifs.
Concernant la gestion de la végétation, un élément essentiel pour la préservation du site, le rapport affirme que des progrès sont « en cours ». Mais cette section a été rédigée un peu tôt… Dans une note, les auteurs du rapport reconnaissent que, « depuis, des amendements ont été rejetés par le Parlement du Queensland ». Les autorités ont essayé d'introduire des lois interdisant le défrichage, sans succès.
C'est d'autant plus regrettable, estime Sean Hoobin, du Fonds mondial pour la nature WWF, que c'est un point sur lequel on peut agir : « On va sûrement voir d'autres épisodes de blanchiment des coraux et la seule manière de lutter contre cela à court terme, sans s'attaquer au changement climatique, c'est de se focaliser sur des éléments locaux comme la qualité de l'eau. Il faut réduire la pollution générée par les exploitations agricoles au plus vite pour donner au récif une chance de survivre aux conséquences à venir du réchauffement climatique. »
En l'espace de 30 ans, la Grande barrière de corail a perdu la moitié de ses coraux.
En mars 2015, l'Australie a annoncé un plan de préservation du site, le « plan 2050 ». 29 des 151 actions prévues pour améliorer la qualité de l'eau ont été mises en œuvre, se félicitent les autorités dans le rapport qu'elles viennent de transmettre à l'Unesco. Josh Frydenberg, le ministre fédéral de l'Environnement : « On est sur la bonne voie. Rappelons que quand nous sommes arrivés au pouvoir, il y a quelques années, le récif était surveillé de près par l'Unesco ; depuis, l'organisation nous a félicités pour notre gestion du site. »
Parmi les grandes réussites : l'interdiction du déversement des déchets de dragage dans le parc marin de la Grande barrière, la lutte contre l'étoile de mer acanthaster, mangeuse de corail, l'amélioration de la qualité de l'eau et la création de comités consultatifs.
Concernant la gestion de la végétation, un élément essentiel pour la préservation du site, le rapport affirme que des progrès sont « en cours ». Mais cette section a été rédigée un peu tôt… Dans une note, les auteurs du rapport reconnaissent que, « depuis, des amendements ont été rejetés par le Parlement du Queensland ». Les autorités ont essayé d'introduire des lois interdisant le défrichage, sans succès.
C'est d'autant plus regrettable, estime Sean Hoobin, du Fonds mondial pour la nature WWF, que c'est un point sur lequel on peut agir : « On va sûrement voir d'autres épisodes de blanchiment des coraux et la seule manière de lutter contre cela à court terme, sans s'attaquer au changement climatique, c'est de se focaliser sur des éléments locaux comme la qualité de l'eau. Il faut réduire la pollution générée par les exploitations agricoles au plus vite pour donner au récif une chance de survivre aux conséquences à venir du réchauffement climatique. »
En l'espace de 30 ans, la Grande barrière de corail a perdu la moitié de ses coraux.