Brèves du Pacifique

En bref; l'actualité dans la région Pacifique, le vendredi 23 septembre.
On ne verra pas de mini-Maui sonner aux portes pour avoir des bonbons à Halloween : Disney annonce avoir retiré de la vente le costume intégral, très critiqué sur les réseaux sociaux, notamment.
Le costume a été retiré de la vente.

Contrairement aux déguisements destinés aux filles, il s'agissait d'une combinaison intégrale, avec peau brune et tatouages dessinés. « Notre peau n'est pas un costume », dénonce une utilisatrice de Twitter. Une critique adressée par des centaines de personnes à travers le monde. Même la commission néo-zélandaise de défense des droits de l'homme a demandé à Disney d'« écouter les Polynésiens ». C'est donc chose faite, le géant américain présente ses excuses dans un communiqué : « L'équipe qui est derrière Moana (ou Vaiana, pour la version française) a pris grand soin de respecter les cultures des îles du Pacifique, qui ont inspiré le film et nous regrettons que le costume de Maui ait offensé certaines personnes. »
 
 

Nouvelle découverte macabre aux Îles Fidji

 Un morceau du corps d'une femme russe a été trouvé sous une patate de corail près de la plage de Natadola, au sud de Nandi. Repéré par un habitant, qui faisait de la chasse sous-marine, ce large morceau a ensuite été repêché par la police, rapporte le Fiji Sun. Des analyses ADN sont en train d'être menées, mais l'identité de la victime est déjà avancée : il s'agit de Natalia Shipulin, vraisemblablement tuée en juin dernier avec son mari, Yuri. Ce couple russe vivait aux Fidji depuis 2011, où ils produisaient des fruits et légumes. Pour le moment, la police ne mentionne aucun suspect.
 
 

La Nouvelle-Zélande envisage de reprendre son aide à Nauru

Il y a un an, Wellington a décidé de ne plus verser d'aide au système judiciaire nauruan pour protester contre les dérives antidémocratiques des autorités - les magistrats étrangers ont été expulsés, cinq députés de l'opposition ont été suspendus, puis arrêtés et leurs passeports ont été annulés… Ces derniers mois, la situation semblait bloquée, mais le Premier ministre néo-zélandais, John Key, et le président de Nauru, Baron Waqa, ont eu une discussion apparemment fructueuse lors du sommet du Forum des îles du Pacifique. Une partie de l'aide, des 878 000 dollars américains qui n'ont pas été donnés, pourrait être versée prochainement, se réjouit Baron Waqa, d'après la radio nationale néo-zélandaise. De son côté, le ministère néo-zélandais des Affaires étrangères confirme envisager de livrer une partie des fonds en question, mais au profit de projets qui ne sont pas en lien avec le secteur judiciaire. Et on précise qu'il ne s'agit encore que d'une éventualité.
 
 
En pleine crise mondiale du lait, le géant néo-zélandais Fonterra affiche une santé éclatante
Il a réalisé un bénéfice de 834 millions de dollars néo-zélandais au cours de la dernière année fiscale. C'est 65% de plus que l'année précédente.
La saison 2015-2016 a pourtant été « incroyablement difficile pour nos producteurs et leurs familles », reconnaît le président de Fonterra, John Wilson. Les cours se sont effondrés et la coopérative a baissé à plusieurs reprises le prix payé aux producteurs néo-zélandais et australiens. Ces prix ont récemment été revus à la hausse, mais l'un des fournisseurs australiens de Fonterra, Karrinjeet Singh-Mahil, estime que la confiance est rompue, que « des familles ont perdu des sommes considérables et que certaines ont renoncé à leurs fermes à cause de ce qui s'est passé ».
Environ 10 500 éleveurs travaillent pour Fonterra en Nouvelle-Zélande. La coopérative exporte la quasi-totalité de sa production, principalement vers la Chine.
Le géant néo-zélandais Fonterra