Le nickel est le métal le plus performant du marché des métaux. Les analystes insistent de nouveau sur son fort potentiel. Il est l'élément clé des batteries lithium-ion et de l'acier inoxydable. Les cours montent, un pari aussi sur un succès du G 20 à Osaka au Japon
Vers un boom du nickel ? Il est encore trop tôt pour le dire mais le marché londonien espère que l’harmonie l’emportera sur les divergences au sommet du G 20 à Osaka. "Les métaux industriels ont besoin d’un environnement apaisé, le nickel calédonien aussi car les guerres commerciales pèsent sur l’activité des hommes" a rappelé Philippe Chalmin, expert et historien des matières premières, fondateur du cercle Cyclope.
Vedette
En tout cas, le métal est "la vedette du marché de Londres" cette semaine a déclaré Malcom Freeman, directeur général de Kingdom Futures, un négociant international de la City. La forte reprise des cours du nickel est aussi due à un retour des investisseurs financiers. Ces derniers avaient vendu leurs positions autour de 11.700 dollars la tonne, avant de réaliser leur erreur. En rachetant des lots de nickel, ils ont favorisé la remontée des cours.
Koniambo
A Londres, en début de semaine, la Bourse des métaux manquait pourtant de vigueur et de direction. Alors, l’arrêt provisoire d’une grande usine de nickel en Nouvelle-Calédonie a suscité la curiosité des analystes. Des interrogations qui valaient leur pluie de dollars. Non pas que l’incident survenu dans l’usine de nickel du Koniambo ait été important, le marché l’a vite évalué comme secondaire, mais en ce lundi de juin et en pleine chaleur estivale, les traders n’avaient pas grand-chose d’autres à se mettre sous la dent. On a donc parlé de la Nouvelle-Calédonie à Londres avant de conclure que l’incident dans "l’usine de Glencore" (Glencore north plant) comme on l'appelle à la City, n'était pas suffisant pour faire bouger les cours du nickel.
Batteries
Mercredi, en tout cas, l’usine du Nord était déjà oubliée. Il faut dire que le nickel défiait les préoccupations générales pesant sur les autres métaux industriels en raison de ses perspectives d’avenir évoquées de façon appuyée: "une matière première au cœur de la prochaine révolution du véhicule électrique" a souligné Alastair Monro, analyste du négociant Marex Spectron au LME, de son côté l’agence Goldman Sachs rajoutait que "le marché a pris conscience du boom de la demande potentielle de nickel offert par la révolution des batteries électriques."
Philippines
Dans ce contexte d’optimisme retrouvé, l’annonce d’une réduction de 500.000 tonnes de la production de minerai de Global Ferronickel aux Philippines a suffi pour booster les cours du métal. Jeudi, le nickel atteignait un sommet provisoire de 12.375 dollars la tonne, au plus haut depuis le 24 juin. Et comme deux informations valent mieux qu’une, la banque australienne Macquarie publiait une étude de Jim Lennon, bien connu des industriels en Nouvelle-Calédonie, indiquant une baisse de 41.000 tonnes en 6 mois des stocks de nickel des entrepôts mondiaux du LME. Une bonne nouvelle qui permettait la poursuite de la hausse du prix du métal, autrement dit son "rallye", pour reprendre le terme utilisé par le Metal Bulletin.
G 20
Vendredi, le marché poursuivait sur sa lancée, les pourparlers du G 20 renforçant, à tort ou à raison, l’optimisme de la Bourse des métaux de Londres. Les négociants du nickel font le pari de développements positifs, pour l’économie mondiale, pendant le sommet du G 20 qui s'est ouvert à Osaka, au Japon. Des raisons d’y croire ? En tout cas, le nickel a été le métal le plus échangé et le plus demandé pendant les transactions de la matinée de vendredi à la Bourse des métaux de Londres (LME.)
Cours du nickel à trois mois au LME - 16H00 GMT - 12.747 dollars la tonne (5,78 $ par livre) + 0,12 %. Sur la semaine, le nickel progresse de 5,20 % et de 19,34 % depuis le début de l’année.
Vedette
En tout cas, le métal est "la vedette du marché de Londres" cette semaine a déclaré Malcom Freeman, directeur général de Kingdom Futures, un négociant international de la City. La forte reprise des cours du nickel est aussi due à un retour des investisseurs financiers. Ces derniers avaient vendu leurs positions autour de 11.700 dollars la tonne, avant de réaliser leur erreur. En rachetant des lots de nickel, ils ont favorisé la remontée des cours.
Koniambo
A Londres, en début de semaine, la Bourse des métaux manquait pourtant de vigueur et de direction. Alors, l’arrêt provisoire d’une grande usine de nickel en Nouvelle-Calédonie a suscité la curiosité des analystes. Des interrogations qui valaient leur pluie de dollars. Non pas que l’incident survenu dans l’usine de nickel du Koniambo ait été important, le marché l’a vite évalué comme secondaire, mais en ce lundi de juin et en pleine chaleur estivale, les traders n’avaient pas grand-chose d’autres à se mettre sous la dent. On a donc parlé de la Nouvelle-Calédonie à Londres avant de conclure que l’incident dans "l’usine de Glencore" (Glencore north plant) comme on l'appelle à la City, n'était pas suffisant pour faire bouger les cours du nickel.
Batteries
Mercredi, en tout cas, l’usine du Nord était déjà oubliée. Il faut dire que le nickel défiait les préoccupations générales pesant sur les autres métaux industriels en raison de ses perspectives d’avenir évoquées de façon appuyée: "une matière première au cœur de la prochaine révolution du véhicule électrique" a souligné Alastair Monro, analyste du négociant Marex Spectron au LME, de son côté l’agence Goldman Sachs rajoutait que "le marché a pris conscience du boom de la demande potentielle de nickel offert par la révolution des batteries électriques."
Philippines
Dans ce contexte d’optimisme retrouvé, l’annonce d’une réduction de 500.000 tonnes de la production de minerai de Global Ferronickel aux Philippines a suffi pour booster les cours du métal. Jeudi, le nickel atteignait un sommet provisoire de 12.375 dollars la tonne, au plus haut depuis le 24 juin. Et comme deux informations valent mieux qu’une, la banque australienne Macquarie publiait une étude de Jim Lennon, bien connu des industriels en Nouvelle-Calédonie, indiquant une baisse de 41.000 tonnes en 6 mois des stocks de nickel des entrepôts mondiaux du LME. Une bonne nouvelle qui permettait la poursuite de la hausse du prix du métal, autrement dit son "rallye", pour reprendre le terme utilisé par le Metal Bulletin.
G 20
Vendredi, le marché poursuivait sur sa lancée, les pourparlers du G 20 renforçant, à tort ou à raison, l’optimisme de la Bourse des métaux de Londres. Les négociants du nickel font le pari de développements positifs, pour l’économie mondiale, pendant le sommet du G 20 qui s'est ouvert à Osaka, au Japon. Des raisons d’y croire ? En tout cas, le nickel a été le métal le plus échangé et le plus demandé pendant les transactions de la matinée de vendredi à la Bourse des métaux de Londres (LME.)
Cours du nickel à trois mois au LME - 16H00 GMT - 12.747 dollars la tonne (5,78 $ par livre) + 0,12 %. Sur la semaine, le nickel progresse de 5,20 % et de 19,34 % depuis le début de l’année.