Coronavirus et justice au coeur de l’actu à la 1 du mercredi 15 avril 2020

L'essentiel de l’actualité en Nouvelle-Calédonie ce matin avec toujours 18 cas confirmés de coronavirus mais 14 personnes guéries, et les condamnations par le tribunal correctionnel de Nouméa à des peines de prison ferme pour les auteurs des exactions commises à Kouaoua la semaine dernière. 

14 patients guéris du coronavirus 

12ème jour consécutif en Nouvelle-Calédonie sans nouveau cas de Covid-19. Sur la centaine de tests effectuée hier, aucun ne s’est révélé positif. Il y a donc toujours 18 cas confirmés, dont 14 personnes guéries. Elles ont pu regagner leur domicile. Quatre patients sont encore hospitalisés au Médipôle.Une personne est toujours en réanimation. A noter que depuis le 18 mars dernier, près de 2900 tests ont été effectués sur l’ensemble du territoire. Un système de dépistage qui pourrait être étendu, selon le gouvernement, mais tout cela reste encore à préciser.


Agressions et exactions à Kouaoua : Prison ferme pour le principal accusé

Le tribunal correctionnel de Nouméa a condamné hier les deux auteurs des exactions commises dans le lotissement des cadres du site SLN à Kouaoua. Le principal accusé, majeur, a écopé d’une peine de trois ans de prison avec sursis probatoire et maintien en détention. Le second a lui été condamné à douze mois de prison avec sursis. Dans la nuit du 7 au 8 avril, ils avaient incendié un véhicule et un logement de fonction. 

Modification de l’aide à la continuité aérienne pays

Un projet de délibération modifiant l’aide à la continuité pays aérienne a été voté hier par le gouvernement. Ce dispositif créé en 2012 permet aux résidents des îles de bénéficier de cinq allers-retours par an à des tarifs préférentiels. Le projet de délibération propose ainsi d’introduire la possibilité d’acheter des trajets simples, sans condition de sens sur les trajets effectués entre les îles Loyauté ou l’île des Pins et Nouméa et les trajets effectués entre Belep et Koumac, dans la limite de dix allers simples par année civile. En contrepartie, le passager devra débourser entre 750 et 1000 francs CFP.
 

L’Etat sera aux côtés des collectivités du Pacifique

Après les annonces du président de la République hier, quid des territoires du Pacifique dont le statut diffère de celui des départements d’Outre-mer. La question du chômage et de son financement se pose donc. L’Etat français soutiendra-t-il la Nouvelle-Calédonie ? C’est la question posée au Premier ministre, ce mardi lors des questions au gouvernement, par Jean-Christophe Lagarde, au nom des députés Polynésiens et Calédoniens, Philippe Gomès et Philippe Dunoyer. L’Etat sera aux côtés des collectivités du Pacifique a répondu en substance Edouard Philippe et d’ailleurs dès aujourd’hui, mercredi, le sujet sera évoqué, via le projet de loi de finances rectificatif, lors du Conseil des ministres.

Pour rappel, en Calédonie 10 000 demandes de chômage partiel ont déjà été recensées, contre 400 habituellement chaque année. Ce dispositif est aujourd’hui évalué à 12 milliards CFP pour une durée de deux mois et ne pourrait être garantit qu’avec l’aide de l’Etat a précisé le gouvernement calédonien.
 

Du fret humanitaire envoyé au Vanuatu

La solidarité se poursuit pour venir en aide aux îles du Pacifique touchées par le cyclone Harold. Après Fidji, les Forces armées de Nouvelle-Calédonie vont livrer ce mercredi  2,4 tonnes de fret humanitaire au Vanuatu à bord d’un Casa. Une mission conjointe menée par le Haut-commissariat, l’Ambassade de France et la délégation territoriale de la Croix Rouge Française. Sur place, le Nord de l’archipel est dévasté après le passage du cyclone Harold qui a fait trois morts, selon un bilan provisoire. L’île de Santo, en particulier son chef-lieu Luganville a subi d’importants dégâts. Le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie a par ailleurs versé une aide exceptionnelle de dix millions de francs au gouvernement du Vanuatu pour faire face aux dégâts causés par le passage du cyclone Harold.