INTERNET. Comment limiter le temps que nos enfants passent sur les écrans ?

TikTok est l'une des applis les plus prisées des jeunes.
A quelques jours de la rentrée des classes, le retour aux bonnes habitudes s'impose. Faire un usage modéré des écrans en fait partie. Ces derniers peuvent facilement devenir addictifs. Comment empêcher ces dérives ? Voici quelques conseils.

"Une heure par jour." C’est le temps que Gilbert, 12 ans, dit consacrer aux écrans quotidiennement. Mais Marie-Solange, sa maman, n’a pas vraiment l’air d’y croire. Pour elle, c’est "plus". Elle tente, comme elle peut, de freiner cette habitude en limitant son temps d’accès à Internet. C’est un des premiers réflexes à avoir du côté des parents.


Des zones sans écran

En 2019, sept jeunes calédoniens sur dix déclaraient passer plus de deux heures devant les écrans, selon le baromètre santé jeunes.

Géraldine Wathle, directrice adjointe chargée des programmes de prévention de l’agence sanitaire et sociale, livre plusieurs conseils :

  • Fixer un certain nombre de règles, par exemple pas d’écran après 20 heures.
  • Limiter le temps d’écran à deux heures, ce qui est une recommandation de l’Organisation mondiale de la santé.
  • Le week-end, essayer de remplacer les écrans par des activités à l’extérieur, comme aller à la plage.
  • Définir à la maison une zone sans écran. Par exemple, en cuisine, pas de téléphone et pas d’écran pendant qu’on mange. "Cela permet aussi de développer les interactions sociales", constate Géraldine Wathle.

    Le téléphone n’a pas sa place à table.

    Mathilde, habitante de Houaïlou


Un accompagnement en addictologie

Un conseil que Mathilde, habitante de Houaïlou, met un point d’honneur à appliquer avec ses trois enfants. "Le téléphone n’a pas sa place à table. C’est un temps de parole, un temps de partage. C’est une valeur qu’on doit mettre en avant."

Si toutefois les signes d’une addiction aux écrans se faisaient sentir, parents et jeunes de moins de 25 ans peuvent être accompagnés gratuitement par le programme Déclic. Une équipe de psychologues et d’infirmiers répondent présents pour tous les types d’addictions.

En raison des événements de 2024, la récolte des données du baromètre santé jeunes n’a pas pu être effectuée. L’agence sanitaire et sociale prévoit de le sortir cette année.