A la une de l'actualité dans le Pacifique ce mercredi 14 septembre les suites de l'interpellation de 6 figures de l'opposition aux îles Fidji. L'ancien 1er Ministre évoque "une dictature".
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Les Fidji sont « une dictature »
C’est ce qu’affirme Mahendra Chaudhry, ancien Premier ministre et actuel chef de file du parti travailliste. Il fait partie des membres de l'opposition qui ont été arrêtés et détenus pendant plusieurs heures, le week-end dernier, pour avoir participé à une discussion sur la constitution de 2013. « On veut vivre dans une société libre, où la liberté d'expression n'est pas restreinte », déclare-t-il à la radio nationale néo-zélandaise.Dans un communiqué, le Premier ministre fidjien se dit déçu par
« certains membres de la communauté internationale », qui ont exprimé leurs inquiétudes. « Tout groupe qui veut tenir une réunion publique doit demander une autorisation à la police », ce qui n'a pas été fait par les organisateurs de la discussion sur la constitution, souligne Frank Bainimarama. Il assure aussi que les « droits fondamentaux des personnes détenues ont été respectés ».
Aux Îles Cook, l'opposition a boycotté la rentrée parlementaire
D'après elle, il y a deux sièges vacants et il n'est pas normal de faire passer des lois quand les électeurs ne sont pas représentés. « Priver les îliens des Cook de leurs droits est déplacé », écrivent les élus de l'opposition dans un communiqué. Leur présence au sein du Parlement est nécessaire ; un nombre minimum d'élus est requis pour voter les textes.
Le vice-Premier ministre, Teariki Heather, dénonce un « manque de respect ». Pour lui, cela montre que la coalition de l'opposition « ignore le rôle important qu'ont les députés, chargés de discuter et d'adopter des lois ».
Ce bras de fer dure en fait depuis plusieurs semaines : en juin dernier, l'opposition avait tenté de renverser le gouvernement de Henry Puna en son absence.
En Australie, une sénatrice des Verts dénonce les propos tenus par John Howard sur la présence des femmes au Parlement
L'ancien Premier ministre estime que la parité est inatteignable, parce que les femmes s'occupent des autres et que ce rôle « limite inévitablement leurs capacités ».
Larissa Waters, vice-présidente du parti écologiste, a répondu à John Howard sur ABC : « Je suis sur le point d'avoir mon deuxième enfant. Je ne voulais pas forcément l'annoncer à la télévision, mais je me sens parfaitement capable de poursuivre mon travail. Espérons que ces opinions vieux jeu disparaissent et qu'on donne la possibilité aux jeunes et notamment aux jeunes femmes d'entrer en politique. »