L’agression d’une octogénaire devant le tribunal correctionnel

Une jeune femme de 19 ans comparaissait ce mardi pour des violences sur une femme de 87 ans, perpétrées à Koumac le 26 août dernier. La prévenue a été condamnée à trois ans d’emprisonnement, dont deux avec sursis. 
C’est le 26 août dernier à son domicile au cœur de Koumac, qu’une octogénaire a vécu l’horreur. Alors qu’elle regarde la télévision, la femme de 87 ans se fait surprendre, par une jeune fille de 19 ans, que la victime connaît, puisqu’elle faisait le ménage à son domicile par le passé. L’adolescente, sous l’emprise du cannabis, lui demande les clés de sa voiture puis perd patience.
 

Vol de voiture

Elle soulève alors la vieille dame de son fauteuil, avant de la plaquer violemment au sol et tente alors de l’étrangler. L’octogénaire parvient tant bien que mal à lui indiquer l’emplacement du double des clés de la voiture. La jeune fille tente alors de ligoter la veille dame, avec le câble du téléphone fixe, sans succès. Elle enferme alors la victime dans sa propre maison, avant de s’enfuir au volant du véhicule, sans permis de conduire. 

La jeune fille sera retrouvée par les gendarmes quelques heures plus tard, après une sortie de route et reconnaît les faits.
 

Multiples contusions

Devant le tribunal ce mardi, l’auteure des faits s’est excusée et demande pardon à la victime et sa famille. Une jeune femme sans aucun antécédent judiciaire. De son côté la victime s’en sort avec de multiples contusions au visage et au thorax, entraînant 8 jours d’ITT. Elle conserve une difficulté à voir de l’œil droit. Très impactée psychologiquement, elle « vit désormais dans la peur », assurent les membres de sa famille présents au tribunal ce mardi. 
 

Interdiction de se rendre en province Nord 

Après plus de 2h30 de procès et une altercation entre les deux familles, le tribunal correctionnel a condamné la jeune fille à trois ans d'emprisonnement, dont deux avec sursis. Elle a également l’obligation de se soigner, de travailler, d’indemniser la victime et fait l’objet d’une interdiction de se rendre en province Nord durant trois ans