Dans le cadre du programme 3 E: éducation et égalité à l'école, le lycée du Grand Nouméa organisait aujourd'hui une journée dédiée à « l'égalité Hommes-Femmes ». Différents ateliers permettaient à chacun d'échanger sur le sujet, de quoi lutter contre les préjugés.
Natacha Lassauce-Cognard et Claude Lindor (CM) •
Depuis des siècles, les femmes doivent se battre pour être acceptées dans le domaine scientifique et plus particulièrement dans les mathématiques. Ces professeurs ont décidé de sensibiliser leurs élèves à l’égalité hommes-femmes.
Les filles sont donc conditionnées dès le plus jeune âge à ne pas s’intéresser à certains métiers. Un constat qui interpelle les élèves.
« Il faut changer les mentalités, expliquer aux enfants que les métiers scientifiques, les études longues, c’est pas que pour les hommes et que les métiers de la santé ce n’est pas que pour les femmes » commente Abigaïl Kartotaroeno, 15 ans.
« Tout le monde peut réussir, il n’y a pas d’inégalité » renchérit Wilson Passil, 14 ans.
L’orientation sexuelle d’un individu qu’il soit un homme ou une femme n’est pas figée. Elle peut évoluer avec le temps. Cette problématique doit être prise au sérieux.
« Surtout ne pas rester isolé, en parler avec leurs amis s’ils sentent qu’ils sont d’une bonne écoute. Ou sinon d’en parler surtout aux professionnels qui se trouvent au sein du lycée, l’infirmier, le CPE, les professeurs avec qui on peut avoir une approche singulière. Donc vraiment ne pas rester seul par rapport à ça si on est en difficulté avec » explique Guillaume Collet, infirmier au lycée du Grand Nouméa.
Dans le cadre du programme 3 E: "éducation et égalité à l'école", cette journée permet aux élèves et à leurs enseignants de travailler sur la tolérance et de combattre les discriminations. Le reportage de Natacha Lassauce-Cognard et Claude Lindor