Les vols passagers entre la Calédonie et Wallis reprendront le 18 novembre

Un avion d'Aircalin sur le tarmac de Hihifo, l'aéroport de Wallis.
C’est le COMIS de Wallis-et-Futuna qui l’annonce ce jeudi : la reprise des vols entre les deux territoires aura lieu dans deux semaines. C’est l’évolution de la situation sanitaire en Calédonie qui permet la reprise de ces rotations.

"A la suite du conseil de gouvernance d’hier qui a décidé de la réouverture des vols passagers venant de Nouméa, le COMIS à l’unanimité a décidé que le premier vol serait le 18 novembre prochain". Une annonce ce jeudi du préfet de Wallis-et-Futuna, Hervé Jonathan, à l’issue de la réunion de l’instance qui gère la crise Covid sur le territoire. 

Une situation sanitaire calédonienne qui s’améliore

Une décision que le préfet a justifié par l’"amélioration certaine de la situation épidémique en Nouvelle-Calédonie, avec une régression de la circulation du virus".
De plus, la pression hospitalière sur le Médipôle s’étant allégée, les patients de Wallis-et-Futuna peuvent désormais revenir se faire soigner par Evasan à Nouméa. 
Par ailleurs, l’agence de santé de Wallis a désormais les ressources humaines et matérielles nécessaires qui lui permet d’améliorer sa réponse à la crise sanitaire. 

Une quarantaine préalable à Nouméa

Selon Hervé Jonathan, la fréquence sera d’un vol par semaine, avec un sas sanitaire réalisé à Nouméa. "Aujourd’hui, nous avons une quarantaine de chambres. Nous allons nous entretenir avec le gouvernement calédonien pour voir si nous pouvons augmenter cette capacité. L’idée est de faire arriver entre 80 et 100 personnes par vol".
A noter que les motifs impérieux sont toujours obligatoires pour se rendre à Wallis-et-Futuna. 
Le premier vol du 18 novembre sera priorisé pour les passagers vaccinés et les personnes évasanées (quel que soit leur statut vaccinal) qui souhaitent regagner Wallis.

Appel à la vaccination

Enfin, le taux de vaccination au fenua atteint désormais 64 %. "Il faut renforcer cette vaccination, dans la perspective du vol du 18 novembre et des vols successifs, parce que nous savons que le virus circule durablement dans la région et que nous devons faire face à cette réalité" souligne Hervé Jonathan, "parce que nous devons revenir à une certaine normalité de nos vies, de contacts avec l’extérieur, en sachant que le virus circule et que le virus peut s’introduire à nouveau sur le fenua. Pour ce faire, la vaccination est le seul rempart efficace, utile, contre les cas graves et mortels du virus". 
Le préfet qui estime que Wallis-et-Futuna "n’échappera pas au débat sur l’obligation vaccinale.(…) C’est un débat que nous devrons mener dans les prochains jours, dans les prochaines semaines, avec l’ensemble des autorités".

Retrouvez ci-dessous l’entretien des membres du COMIS réalisé par Wallis-et-Futuna la 1ère :