Manuel Valls attendu le 22 février en Nouvelle-Calédonie

La date est désormais connue. Manuel Valls, ministre des outre-mer, posera le pied sur le territoire le 22 février prochain. Il repartira début mars après une grosse semaine passée sur le Caillou pour échanger avec les partenaires politiques, mais aussi directement avec la population.

Quant à connaître le format et le contenu de la visite, la présentation ou non d'un document de travail, rien n'est encore défini. 

Une étape programmée un peu plus de 10 jours après la fin de la séquence organisée dans la capitale pour, selon la formule consacrée, "renouer les fils du dialogue".

Une séquence parisienne qui n'a pas vu de trilatérales malgré la volonté du gouvernement central de mettre les différents groupes politiques autour d'une même table, mais bien des échanges en bilatérale pour poser les bases des discussions à venir et un forum économique dédié au Caillou.

Climat de confiance

Et pour dresser un bilan prudent de ces rencontres successives, le ministre a pesé chacun des mots prononcés en petit comité, devant quelques journalistes. Il a "essayé de se mettre dans la tête" de chacun de ses interlocuteurs, a-t-il expliqué.

Après avoir rencontré deux fois les représentants de chaque groupe politique du Congrès de la Nouvelle-Calédonie, le ministre a estimé que "ces échanges ont permis de rétablir un climat de confiance entre l'État et les partenaires calédoniens, la confiance étant toute relative par principe".

Un interlocuteur unique

Et Manuel Valls en a profité pour préciser les grands principes de la période qui débute. 

En premier lieu, les groupes politiques calédoniens n'auront désormais qu'un seul interlocuteur, et ce sera lui-même, le ministre en charge des dossiers ultramarins, en étroite collaboration avec Matignon.

Impartialité, compromis, paix

Autre affirmation de Manuel Valls : l'Etat doit rester impartial et oeuvrer pour aboutir à un compromis politique et instaurer une paix durable en Nouvelle-Calédonie. 

Pas de précipitation pour le locataire de la rue Oudinot. Le travail devra se faire sur la base des accords de Matignon et de Nouméa, "le seul chemin possible pour tous", a-t-il affirmé, ajoutant à l'adresse des deux côtés de l'échiquier politique calédonien, qu'il n’y aura "pas de retour en arrière".