Le premier conseil territorial de sécurité et de prévention de la délinquance s'est tenu ce jeudi après-midi à la CPS. Objectif : faire le point sur les premières actions du plan territorial de sécurité et de prévention de la délinquance 2018-2022 adopté l’an dernier par le Congrès.
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Ce premier « PTSPD » fixe le cadre de la politique de sécurité et de prévention de la délinquance de la Nouvelle-Calédonie pour les 5 prochaines années (2018-2022).
Le gouvernement a porté à travers ce plan, 139 actions réparties au sein de 4 programmes, avec des objectifs à atteindre d’ici 2022 :
Réponse de Jean-Charles Ringard Flament, vice-recteur, directeur général des enseignements au micro de Malia-Losa Falelavaki
Dans son discours, Thierry Lataste, Haut-Commissaire en Nouvelle-Calédonie a rappelé que l'Etat ne peut et ne doit pas agir seul. Et il a énuméré un certain nombre de réalisations concrètes de cette stratégie globale de lutte et de prévention de la délinquance :
En revanche les atteintes volontaires à l’intégrité physique poursuivent leur progression (+4,8%), suivant en cela l’évolution des violences physiques non crapuleuses (+4,1%), le plus souvent commises dans le cadre intrafamilial.
Trois priorités pour le gouvernement
- la lutte contre l'alcool
- les violences faites à l'égard des femmes
- des mesures en faveur de la jeunesse
"il faut passer au-delà des clivages politiques afin de mettre en œuvre une véritable politique publique susceptible de produire un impact à court, voire à moyen terme, sur cette délinquance"
Le gouvernement a porté à travers ce plan, 139 actions réparties au sein de 4 programmes, avec des objectifs à atteindre d’ici 2022 :
- une baisse significative des chiffres de la dé linquance et,
- une modification du comportement des Calédoniens face aux conduites à risque.
Le décrochage scolaire : renforcer les partenariats
Organisé par le Gouvernement et le Haut-Commissariat, il était question pour tous les acteurs de faire le bilan des actions menées la première année et fixer les priorités pour 2019. En milieu scolaire par exemple, dans quels domaines faut-il accentuer les efforts ?Réponse de Jean-Charles Ringard Flament, vice-recteur, directeur général des enseignements au micro de Malia-Losa Falelavaki
L'Etat ne peut et ne doit pas agir seul
Si l’Etat ne peut agir seul, il endosse bien entendu une responsabilité particulière, celle de garantir la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire.Dans son discours, Thierry Lataste, Haut-Commissaire en Nouvelle-Calédonie a rappelé que l'Etat ne peut et ne doit pas agir seul. Et il a énuméré un certain nombre de réalisations concrètes de cette stratégie globale de lutte et de prévention de la délinquance :
- La création d’un groupe de sécurité de proximité (GSP), au sein du quartier de reconquête républicaine, composé de 15 policiers supplémentaires fidélisés et dont les premiers effets se font nettement sentir sur le terrain.
- Le recrutement de 2 délégués à la cohésion police/population, chargés de recueillir la demande de sécurité auprès des commerçants et des habitants du quartier de reconquête républicaine.
- La création de l’unité canine légère (UCL) au sein de la direction de la sécurité publique, composé de 7 fonctionnaires et de 2 chiens, qui manquait en Nouvelle-Calédonie pour intervenir sur des situations difficiles comme les rassemblements de personnes alcoolisées ou les violences urbaines.
- La création d’une cellule de contact, au sein des brigades de gendarmerie de Dumbéa et de Pont-des-Français, qui se traduit par une présence visible et rassurante des forces de l’ordre auprès des populations.
- La création du peloton motorisé de Koné, lui aussi composé de 6 militaires, qui permet de soutenir l’effort de répression des délits routiers ;
- Le développement de la participation citoyenne, au Mont-Dore et à Rivière-Salée, qui permet d’associer les habitants à la lutte contre les cambriolages et plus généralement à la préservation de la tranquillité publique.
- La création d’un groupe local de traitement de la délinquance (GLTD), qui permet au parquet de définir une politique pénale adaptée aux faits commis dans le QRR ou par des habitants du QRR.
- La création de l’antenne de la BDPJ de Koné, composée de 6 militaires, qui permettra d’accentuer le travail de prévention en milieu scolaire et d’accompagner les maires dans la mise en œuvre des alternatives citoyennes.
- Le lancement d’une enquête d’opinion auprès de la population du quartier de reconquête républicaine, qui permettra de recueillir la demande de sécurité exprimée par les habitants et d’apprécier la manière dont elle est prise en compte par les services de la police nationale.
Quelques chiffres (source le haut-commissariat)
Les atteintes aux biens (au sein desquelles on retrouve les cambriolages, les vols de voiture, les dégradations), ont connu une légère régression (-1,7%), déjà perceptible en 2017.En revanche les atteintes volontaires à l’intégrité physique poursuivent leur progression (+4,8%), suivant en cela l’évolution des violences physiques non crapuleuses (+4,1%), le plus souvent commises dans le cadre intrafamilial.