Ils sont une ribambelle de bambins dans la petite carrière, et ont une semaine pour apprivoiser leur monture. Une fois rentré aux stalles, dans les boxes des chevaux, la relation avec l'animal continue. Brossage, curage des sabots, ou caresses à l'équidé : les plus petits ne s'en lassent pas. "Ça change, c'est rigolo. On ne fait pas du cheval tous les jours", apprécie Tiaou Gorohouna.
"Ça me fait plaisir, ça me donne beaucoup d'amour. Je n'ai pas peur parce que je sais qu'ils sont gentils au fond d'eux", affirme Hashley Foord. C'est par un nettoyage en règle que le cours pour les plus petits s'achève.
"Bienveillance, patience, respect"
Au tour des plus grands et de Lucien Painsonneau, 11 ans. Ce pensionnaire d'un club à Nouméa, venu dans le Nord pour les vacances, maîtrise déjà les gestes. "C'est le lien entre l'Homme et l'animal. Comment tu fais pour que chacun soit content, sans lui faire de mal". La selle et le mors installés, Lucien enfile ses bottes, paré pour monter un cheval qu'il connaît à peine.
Tout se fait par les gestes et la parole. "Ça m'a appris à être plus serein quand il fait quelque chose que tu n'aimes pas forcément. À être moins stressé aussi, et j'ai pris beaucoup de confiance."
Les stages de vacances dans les centres équestres offrent l'opportunité de développer des liens d'affection indéfectibles entre la monture et son cavalier. "Pour un humain, côtoyer des chevaux et des poneys, le monde animal en général, cela permet de développer la bienveillance, la patience, et de comprendre l'importance du respect du monde du vivant", Adeline Quesnel, monitrice de l'Acno, l'Association des cavaliers du nord-ouest à Koné.