Un an après la mise en place des arrêtés interdisant la vente d’alcool sur la zone VKP les week-end, le dispositif semble porter ses fruits. La Gendarmerie enregistre une baisse de 60% des ivresses publiques et manifestes. Les communes souhaitent que cette mesure soit pérenne.
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En février 2015, le corps sans vie d’un habitant de VKP sur la piste cyclable de Koné alerte les autorités. Les trois maires de la zone sollicitent le soutien de la Subdivision administrative Nord et déposent trois arrêtés de ventes d’alcools le week-end dans les commerces.
Un an après sa mise en place, le constat est plus que positif : fini les attroupements de personnes alcoolisées devant les commerces, baisse de la délinquance et le retour de la tranquillité. «Toutes les analyse faites notamment par la Gendarmerie Nationale montrent d’une façon très nette qu’il y a eu un impact positif sur l’ordre public » souligne Michel Sallenave, le commissaire délégué de la république en province Nord, « on constate une baisse significative sur la zone VKP des faits enregistrés ».
En un an, les conduites en état d’ivresse ont diminué de 80%, 60% pour les attroupements devant les commerces et les ivresses publiques et 40% pour les violences et atteintes physiques sur les personnes. Conséquence : les gendarmes peuvent désormais travailler sur le fond des dossiers ainsi plus de 10% des affaires ont été élucidées. Les acteurs ne crient pas pour autant victoire et souhaitent que la mesure soit pérenne. « Les maires sont mêmes demandeurs » insiste Michel Sallenave, « nous faisons une réunion bilan tous les trois mois avec les trois maires, le médecin chef des dispensaires, les pompiers et les Gendarmes (…) qui permettent d’examiner la situation. Jusqu’à présent, à l’unanimité, ils ont considéré qu’au regard des chiffres il fallait maintenir le dispositif »
Sur les autres communes du Nord, le dispositif porte également ses fruits. Cependant, le sentiment de certains commerçants est assez mitigé, en particulier sur la zone VKP. Ces derniers considèrent que ces arrêtés ont un impact sur leurs chiffres d’affaires. Mais pour le représentant de l’Etat, « il y va avant tout de la sécurité de l’ensemble de nos populations ».
Un an après sa mise en place, le constat est plus que positif : fini les attroupements de personnes alcoolisées devant les commerces, baisse de la délinquance et le retour de la tranquillité. «Toutes les analyse faites notamment par la Gendarmerie Nationale montrent d’une façon très nette qu’il y a eu un impact positif sur l’ordre public » souligne Michel Sallenave, le commissaire délégué de la république en province Nord, « on constate une baisse significative sur la zone VKP des faits enregistrés ».
En un an, les conduites en état d’ivresse ont diminué de 80%, 60% pour les attroupements devant les commerces et les ivresses publiques et 40% pour les violences et atteintes physiques sur les personnes. Conséquence : les gendarmes peuvent désormais travailler sur le fond des dossiers ainsi plus de 10% des affaires ont été élucidées. Les acteurs ne crient pas pour autant victoire et souhaitent que la mesure soit pérenne. « Les maires sont mêmes demandeurs » insiste Michel Sallenave, « nous faisons une réunion bilan tous les trois mois avec les trois maires, le médecin chef des dispensaires, les pompiers et les Gendarmes (…) qui permettent d’examiner la situation. Jusqu’à présent, à l’unanimité, ils ont considéré qu’au regard des chiffres il fallait maintenir le dispositif »
Sur les autres communes du Nord, le dispositif porte également ses fruits. Cependant, le sentiment de certains commerçants est assez mitigé, en particulier sur la zone VKP. Ces derniers considèrent que ces arrêtés ont un impact sur leurs chiffres d’affaires. Mais pour le représentant de l’Etat, « il y va avant tout de la sécurité de l’ensemble de nos populations ».
Ecoutez Michel Sallenave, le commissaire délégué de la république en province Nord (interrogé par Cédrick Wakahugnème)
itw VKP