Comment sont contrôlés les Centres de Loisirs ? Depuis avril 2016, les agents Provinciaux de la Province Nord ont pour mission d’effectuer ses contrôles inattendus, voir mêmes inopinés. Cette compétence a été déléguée par le Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.
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Dans la salle de l’office municipal des Sports de Koumac, l’ambiance est euphorique. Le Centre de Loisirs de la commune prépare activement son spectacle de fin de session. « Cela fait deux semaines que nous accueillons la cinquantaine d’enfants », souligne Shirley Tuaula, la Directrice du Centre, « aujourd’hui, c’est assez particulier parce que nous avons aussi la visite du Responsable de la Direction des Sports et des activités socio-éducatives de la Province nord et la contrôleuse des Centres de loisirs », renchérit-elle, totalement détendue.
« C’est vrai que quand on se fait contrôler, on a l’impression d’avoir une épée de Damoclès sur la tête », indique Karine Nativel, l’animatrice de la DSASE, « mais en règle général, nous avons un message porteur de conseil et de réconfort. On est là aussi pour s’assurer que tout le monde soit en sécurité ».
« Ce n’est pas la première fois que je me fais contrôler », souligne Shirley Tuaula, la directrice du Centre de Koumac, « mais on prend ces visites comme des visites de courtoisie qui vont nous aider à avancer dans l’animation ».
Même son de cloche pour Samy Whaap, le Directeur de l’OMS, l’Office municipal de Koumac, « à l’époque, la Province nord nous soutenait pour la réalisation de Centre de loisirs ou de Camps de vacances. Les contrôles étaient vraiment très rares. C’est important de le faire dorénavant et de manière régulière».
Aujourd’hui, les sanctions sont encore très rares, sauf en cas de danger de mort des enfants sur un site à risque. La DJSNC, la Direction de la Jeunesse et des Sports de Nouvelle-Calédonie aura le dernier mot et peut prendre des sanctions ou des mesures nécessaires pour la fermeture d’un Centre de Loisirs.
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Karine Nativel, est animatrice à la direction des sports et des activités socio-éducatives de la Province Nord. C’est elle aujourd’hui, qui contrôle le Centre de Loisirs de Koumac à l’OMS, l’Office Municipal des Sports. « En premier lieu, on observe. On arrivant, on regarde un peu comment sont organisés les espaces », confie l’agent contrôleur provincial, « sur le site, on regarde comment sont les enfants, ce qu’ils regardent et ce qu’ils font. L’ambiance qui règne et si elle est chaleureuse ». Rien ne lui échappe. L’œil aiguisé de l’agent provincial est rodé. Elle renforce depuis l’an dernier, les effectifs de contrôleurs des Centres de Loisirs sur l’ensemble de la Province nord. « Depuis que j’ai commencé », souligne t-elle, « ce sont les choses que l’on ressent sur le terrain qui importent avant de rentrer dans la partie administrative avec la directrice, qui nous expliquera le fonctionnement de ce Centre de loisirs ».Le contrôle proprement dit
Plusieurs paramètres vont intéresser le contrôleur : la sécurité, la fiche santé des enfants, les animateurs, les diplômes, le récépissé d’habilitation, la fiche de présence ou même, le menu des plateaux repas.« C’est vrai que quand on se fait contrôler, on a l’impression d’avoir une épée de Damoclès sur la tête », indique Karine Nativel, l’animatrice de la DSASE, « mais en règle général, nous avons un message porteur de conseil et de réconfort. On est là aussi pour s’assurer que tout le monde soit en sécurité ».
« Ce n’est pas la première fois que je me fais contrôler », souligne Shirley Tuaula, la directrice du Centre de Koumac, « mais on prend ces visites comme des visites de courtoisie qui vont nous aider à avancer dans l’animation ».
Même son de cloche pour Samy Whaap, le Directeur de l’OMS, l’Office municipal de Koumac, « à l’époque, la Province nord nous soutenait pour la réalisation de Centre de loisirs ou de Camps de vacances. Les contrôles étaient vraiment très rares. C’est important de le faire dorénavant et de manière régulière».
Aujourd’hui, les sanctions sont encore très rares, sauf en cas de danger de mort des enfants sur un site à risque. La DJSNC, la Direction de la Jeunesse et des Sports de Nouvelle-Calédonie aura le dernier mot et peut prendre des sanctions ou des mesures nécessaires pour la fermeture d’un Centre de Loisirs.