Une double opération de solidarité a été proposée ce samedi matin aux habitants du Mont-Dore. Elle était destinée aux montdoriens impactés par la crise du Covid-19 et aux habitants de Luganville, ville jumelée avec le Mont-Dore, durement touchés par le cyclone Harold.
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Quelques pièces de monnaie, un billet glissé dans une sébile, des provisions de première nécessité déposées dans un charriot : il n’en fallait davantage pour faire le bonheur des associations caritatives du Mont-Dore. « Je trouve cela c’est normal. J’ai vu des gens dans le besoin, ça fait vraiment de la peine », confie une cliente du supermarché.
C’est qu’au Mont-Dore comme ailleurs les conséquences du Covid-19 se manifestent chez les plus démunis, ceux qui ont perdu leur emploi. « Depuis trois semaines, nous avons une quinzaine de familles, que nous ne connaissions pas, qui se sont adressées à nous. En mai et en juin, nous aurons sans doute d’autres familles : des gens qui n’ont pas de travail, des gens dont le contrat devait débuter en avril, mais aussi des artisans et des patentés », explique Dominique Begaud, directrice du CCAS du Mont-Dore. Il faudra un peu plus que quelques quêtes d’organisation de charité pour subvenir aux besoins de ceux que cette crise sanitaire a mis sur la paille.
Le reportage de Bernard Lassauce et de Philippe Kuntzmann
Double solidarité
Ces collectes étaient relayées par plusieurs associations et bénévoles à l'entrée des supermarchés. Une solidarité à double effets assure le président de la l’association des « Villes jumelles », Gilbert Prévost.« Il y a une opération numéraire pour le Vanuatu et une collecte de dons pour ceux impactés par la crise du coronavirus, notamment pour réapprovisionner le Centre communal d’action sociale (CCAS) du Mont-Dore afin d’aider les familles les plus démunies »
Aider les plus démunis
C’est qu’au Mont-Dore comme ailleurs les conséquences du Covid-19 se manifestent chez les plus démunis, ceux qui ont perdu leur emploi. « Depuis trois semaines, nous avons une quinzaine de familles, que nous ne connaissions pas, qui se sont adressées à nous. En mai et en juin, nous aurons sans doute d’autres familles : des gens qui n’ont pas de travail, des gens dont le contrat devait débuter en avril, mais aussi des artisans et des patentés », explique Dominique Begaud, directrice du CCAS du Mont-Dore. Il faudra un peu plus que quelques quêtes d’organisation de charité pour subvenir aux besoins de ceux que cette crise sanitaire a mis sur la paille.Le reportage de Bernard Lassauce et de Philippe Kuntzmann