La dixième édition du festival de cinéma pour le jeune public a enregistré plus de 6700 entrées, plus de 400 tickets de mieux que l’an dernier. Ouvert le 12 octobre, il s’est refermé samedi soir au Rex Nouméa. A la clé, de bonnes idées de films à partager avec les enfants.
L’association Jeunes et toiles qui l’organise avec la mairie de Nouméa a fait le calcul. Depuis les débuts de La Première séance, en 2009, 142 films et programmes de court-métrages ont été projeté dans le cadre de ce festival. Et comme une partie d’entre eux sont adaptés aux enfants à partir de deux ans, c’est comme ça que certains petits Calédoniens ont découvert le cinéma (ci-dessous, photo: Odile Dufant).
Courbe de croissance
Une décennie plus tard, une nouvelle édition vient de se terminer et elle montre que le festival continue sa croissance. Du 12 au 20 octobre, il a enregistré plus de 6700 entrées pour cette année. L'affluence de l'an dernier est dépassée de plus de 400 tickets et plusieurs projections ont fait salle comble, comme Ernest & Célestine en hiver, Princess bride ou Mary Poppins.
Clap de fin
Tout ça s'est fini samedi soir, par le long-métrage d’animation japonais Mary et la fleur de la sorcière. Mais avant l’ultime projection, la cérémonie de clôture au Rex Nouméa a révélé le palmarès 2018.
Un prix du public
Cette année, les spectateurs pouvaient voter. Le prix du public est revenu à deux court-métrages arrivés ex-aequo: Le Renard et la souris, français, présenté dans le programme Myrtille et la lettre au père Noël, et le conte franco-belge Le Vent dans les roseaux. En long-métrage, c’est L’Eté de Kikujiro qui a eu les faveurs des cinéphiles du Caillou.
Jury d'enfants
Les «jeunes des toiles» ont donné leur propre avis. Zoé, Lou, Valentine, Martin et Félix ont regardé des films en compétition toute leur première semaine de vacances. Vendredi, ils ont délibéré entre eux pour choisir leur préféré. Verdict en court-métrages: le prix du jury revient à Bibi, présenté dans le programme Ernest & Célestine en hiver, et le coup de cœur du jury est décerné au Vent dans les roseaux. Un hymne à la liberté qui a décidément conquis.
Un Petit chaperon rouge à la Tarantino
Pour les long-métrages, les jeunes jurés du festival ont remis leur prix au dessin animé britannique Un conte peut en cacher un autre. Une décoiffante variation des histoires pour enfants dans laquelle le Petit chaperon rouge devient une sorte d’héroïne à la Quentin Tarantino. Il faut dire qu’il est adapté d’un roman de Roald Dahl, l'auteur de Charlie et la chocolaterie ou de Matilda. Le coup de cœur du jury a été à la japanimation Lou et l’île aux sirènes.