Quand l'affluence de touristes pose problème. Le sentier sous-marin de l'Ile aux Canards est victime de son succès. Face aux risques de pollution ou de dégradation, le centre d'initiation à l'environnement a fait le choix de mieux informer le public.
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En route pour l’ile aux Canards, difficile d’ignorer les recommandations à destination des visiteurs. Dès votre départ de Nouméa, de nouveaux panneaux vous rappellent les bonnes pratiques à observer. Même à bord des bateaux-taxis, on peut réviser sa leçon.
Sur l’îlot, au point d’accueil, avant de se lancer vers le sentier sous-marin, les bénévoles rappellent les conseils et les interdits.
« Des informations que vous allez trouver en Français, en Anglais et en Japonais avec une présentation du sentier sous-marin, d’où on doit partir et où on doit revenir pour éviter de traverser la zone de platier et mettre en danger ce milieu » rappelle Carole Bernard, directrice générale du Centre d'initiation à l'environnement NC.
Depuis sa création en 2001, ce site de plongée facilement accessible a vu sa fréquentation croître de façon exponentielle. Avec 60 000 visiteurs par an, c’est l’un des sites naturels les plus fréquentés de Nouvelle-Calédonie, ce qui ne va pas sans inconvénients.
« Les gens sont très peu informés sur les bons comportements à adopter et donc on les voit très souvent piétiner le platier alors qu’il y a plein de pousses de coraux dessus » regrette David Fèvre, responsable des bénévoles.
Ajoutez à cela le nourrissage inapproprié des poissons, l’usage de crèmes solaires polluantes, voire le vol ou le braconnage, et c’est tout l’écosystème de cette réserve naturelle qui est menacé.
Prochaine étape, une nouvelle signalétique sera installée sous l’eau.
Le reportage de Bernard Lassauce et Gaël Detcheverry
Pour découvrir quelques unes des merveilles du sentier sous-marin :
Sur l’îlot, au point d’accueil, avant de se lancer vers le sentier sous-marin, les bénévoles rappellent les conseils et les interdits.
« Des informations que vous allez trouver en Français, en Anglais et en Japonais avec une présentation du sentier sous-marin, d’où on doit partir et où on doit revenir pour éviter de traverser la zone de platier et mettre en danger ce milieu » rappelle Carole Bernard, directrice générale du Centre d'initiation à l'environnement NC.
Un écosystème menacé par l’activité humaine
Depuis sa création en 2001, ce site de plongée facilement accessible a vu sa fréquentation croître de façon exponentielle. Avec 60 000 visiteurs par an, c’est l’un des sites naturels les plus fréquentés de Nouvelle-Calédonie, ce qui ne va pas sans inconvénients. « Les gens sont très peu informés sur les bons comportements à adopter et donc on les voit très souvent piétiner le platier alors qu’il y a plein de pousses de coraux dessus » regrette David Fèvre, responsable des bénévoles.
Ajoutez à cela le nourrissage inapproprié des poissons, l’usage de crèmes solaires polluantes, voire le vol ou le braconnage, et c’est tout l’écosystème de cette réserve naturelle qui est menacé.
Prochaine étape, une nouvelle signalétique sera installée sous l’eau.
Le reportage de Bernard Lassauce et Gaël Detcheverry
Pour découvrir quelques unes des merveilles du sentier sous-marin :