Le parti a déposé ce 21 septembre, journée nationale de la qualité de l’air, un projet de délibération au Congrès.
Le texte prévoit une série de mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique et ses effets sur la santé des Calédoniens
Le texte prévoit une série de mesures pour lutter contre la pollution atmosphérique et ses effets sur la santé des Calédoniens
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« Les Calédoniens ont le droit de respirer un air sain. »
Pour Calédonie ensemble, la pollution de l’air est une réalité en Nouvelle-Calédonie, mais aucune politique publique globale n’est mise en oeuvre.
Le projet de délibération prévoit l’instauration de seuils, la définition de mesures d’urgence, ou encore un suivi des paramètres de santé publique.
Une liste d’entreprises sera également arrêtée par le gouvernement. Elles auront l’obligation de mesurer la qualité de l’air dans un périmètre donné, dans le secteur routier, maritime et aérien.
Nina Julié, élue Calédonie ensemble, répond à Malia Noukouan
Calédonie Ensemble. Qualité de l'air itw Julié
Un enjeu sanitaire majeur
Dans son communiqué, Calédonie ensemble rappelle que deux études épidémiologiques réalisées à Nouméa entre 2008 et 2012 montrent des liens entre des pathologies respiratoires et des épisodes de pollution.
Des pollutions dues principalement à l’activité industrielle et à la circulation automobile.
Les Calédoniens sont inégaux face aux risques estime Calédonie Ensemble. Les relevés régulièrement effectués par Scalair montrent que les sites les plus exposés au dioxyde de souffre sont Montravel et la Vallée du Tir et que les taux de nickel dans l’air sont 2 fois plus élevés que la norme en ce qui concerne Logicoop.
Calédonie Ensemble espère voir le texte adopté par les élus du Congrès avant la fin de cette année.