Clive Palmer n'est pas vraiment ce que l'on appellerait un homme de l'ombre, mais a-t-il été un directeur de l'ombre ? A-t-il continué à diriger Queensland Nickel alors qu'il n'en était plus, officiellement le directeur ?
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Les autorités australiennes se penchent sur la question et une équipe de journalistes d'investigation d'ABC révèle que Clive Palmer a continué à gérer les finances de la société.
Officiellement, c'est un autre Clive, Clive Mensink, le neveu de Clive Palmer, qui dirigeait l'entreprise et sa raffinerie de nickel de Yabulu. Les journalistes de Four Corners, émission d'ABC, lui ont fait remarquer que son oncle semblait être toujours aux manettes. Voici sa réponse :
« Allez parler aux administrateurs. Vous pensez que Clive Palmer continue de diriger l'entreprise, c'est votre opinion, les médias, personne d'autre ne pense cela. »
Ce n'est pas seulement une opinion : selon des documents obtenus par ABC, Clive Palmer a approuvé plusieurs dépenses, alors qu'il n'était plus, officiellement, le directeur de Queensland Nickel. Parmi ces dépenses, un contrat de 400 000 dollars avec Microsoft, un accord minier de plus de 6 millions de dollars et un accord de transport routier valant 8 millions de dollars.
Ce n'est pas une révélation pour les anciens salariés de la raffinerie de nickel de Yabulu, dont fait partie Sam Larkins :
« Ces trois - quatre dernières années, toutes les dépenses de plus de 500 dollars lui étaient soumises. Tout le monde le savait. »
S'il est prouvé que Clive Palmer a continué de diriger Queensland Nickel en coulisses, il sera alors tenu de payer les indemnités de licenciement des 800 anciens employés de Yabulu. Les autorités et les administrateurs enquêtent sur le sujet depuis plusieurs semaines. Sam Larkins espère que son ancien employeur sera tenu responsable :
« Comment peut-il s'en tirer ? Avec tout cet argent qu'il a gagné grâce à la raffinerie, et surtout alors qu'il se vante depuis plusieurs années d'être si riche… Où est l'argent, Clive ? »
Qu'il soit reconnu responsable ou non, sa carrière est finie, prédit Peter Beattie, ancien Premier du Queensland :
« Ça ne fait aucun doute, ce que vous voyez, c'est la chute politique du Palmer United Party et de Clive Palmer. Queensland Nickel a empoisonné ses affaires politiques à tel point que je ne pense pas qu'il puisse être réélu à Fairfax. »
En 2013, Clive Palmer avait remporté le siège de Fairfax, dans le Queensland, de quelques voix seulement, avec 50,03% des suffrages.
Officiellement, c'est un autre Clive, Clive Mensink, le neveu de Clive Palmer, qui dirigeait l'entreprise et sa raffinerie de nickel de Yabulu. Les journalistes de Four Corners, émission d'ABC, lui ont fait remarquer que son oncle semblait être toujours aux manettes. Voici sa réponse :
« Allez parler aux administrateurs. Vous pensez que Clive Palmer continue de diriger l'entreprise, c'est votre opinion, les médias, personne d'autre ne pense cela. »
Ce n'est pas seulement une opinion : selon des documents obtenus par ABC, Clive Palmer a approuvé plusieurs dépenses, alors qu'il n'était plus, officiellement, le directeur de Queensland Nickel. Parmi ces dépenses, un contrat de 400 000 dollars avec Microsoft, un accord minier de plus de 6 millions de dollars et un accord de transport routier valant 8 millions de dollars.
Ce n'est pas une révélation pour les anciens salariés de la raffinerie de nickel de Yabulu, dont fait partie Sam Larkins :
« Ces trois - quatre dernières années, toutes les dépenses de plus de 500 dollars lui étaient soumises. Tout le monde le savait. »
S'il est prouvé que Clive Palmer a continué de diriger Queensland Nickel en coulisses, il sera alors tenu de payer les indemnités de licenciement des 800 anciens employés de Yabulu. Les autorités et les administrateurs enquêtent sur le sujet depuis plusieurs semaines. Sam Larkins espère que son ancien employeur sera tenu responsable :
« Comment peut-il s'en tirer ? Avec tout cet argent qu'il a gagné grâce à la raffinerie, et surtout alors qu'il se vante depuis plusieurs années d'être si riche… Où est l'argent, Clive ? »
Qu'il soit reconnu responsable ou non, sa carrière est finie, prédit Peter Beattie, ancien Premier du Queensland :
« Ça ne fait aucun doute, ce que vous voyez, c'est la chute politique du Palmer United Party et de Clive Palmer. Queensland Nickel a empoisonné ses affaires politiques à tel point que je ne pense pas qu'il puisse être réélu à Fairfax. »
En 2013, Clive Palmer avait remporté le siège de Fairfax, dans le Queensland, de quelques voix seulement, avec 50,03% des suffrages.