TÉMOIGNAGES. "Je suis motivée à finir cette année en beauté" : les étudiants de première année font leur rentrée à l'UNC

Les étudiants en première année de l'Université de la Nouvelle-Calédonie ont été accueillis mercredi 5 février afin de découvrir leur nouveau lieu d'étude.
Les étudiants de première année de l'Université de la Nouvelle-Calédonie ont été accueillis mercredi 5 février afin de découvrir leur nouvel environnement. L'ombre du 13 mai plane encore. L'an passé, les émeutes avaient interrompu de nombreuses formations. Mais à Baco, dans le Nord, comme à Nouville en province Sud, la bienveillance et l'attention étaient dirigées vers les nouveaux arrivants.

Les étudiants de première année de l'Université de la Nouvelle-Calédonie ont effectué leur prérentrée à Nouville comme à Koné dans les différents centres, mercredi 5 février.

Au campus de Nouville

Au programme, dès 7 h 45 au campus de Nouville, mot d’accueil de la présidente de l’Université, visite du campus, présentation de la formation, rencontre avec les équipes pédagogiques et conseils pour réussir son année. 

Trois départements et instituts accueillent plus de 3 000 étudiants. Ils sont environ 2 000 en premier cycle. Deux nouvelles étudiantes en droit sortent du lycée. "J'appréhende un peu parce que l'Université a l'air différente du lycée avec plus de libertés. On a peur de lâcher et de perdre cette motivation", livre Selena Teamboueon. À la suite des violences du mois de mai, certains n'envisagent plus leur futur proche sur le Caillou."C'est peut-être bien d'aller voir ailleurs pour poursuivre mes études. Revenir ici plus tard et construire l'avenir du pays", réfléchit Ayden Legal.

Au campus de Baco

Du côté de Koné, les élèves du campus de Baco commencent les cours la semaine prochaine. Ils ont pu, eux aussi, découvrir leur lieu d'étude.

Environ 50 étudiants sont inscrits en 2025. Nombreux souhaitent une année moins difficile que 2024. "J'espère que cela va bien se passer. Et que cela ne va pas être comme l'année dernière pour ne pas que l'on puisse relâcher cette année et pour les trois ans à venir", confie Ophénie Ounemoa, étudiante originaire de Koné qui n'a pas pu terminer son BTS. "Par rapport à l'année dernière, ce qu'il s'est passé cette année ne peut être que meilleure. Je suis motivée à finir cette année en beauté", assure Marie Diem.