La reprise de l’usine du Sud toujours au cœur de l’actualité. Ce matin, c’est Calédonie ensemble qui officialisait sa position. Pointant des convergences «encourageantes» entre les protagonistes, le parti de Philippe Gomès a détaillé ses propositions pour faire avancer le dossier.
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«L’Etat doit prendre la main» : voilà qui pourrait résumer le positionnement de Calédonie ensemble dans le dossier «reprise de l’usine du Sud», développé ce mardi matin, à Nouméa.
«Des convergences nouvelles»
Les députés, Philippe Dunoyer et Philippe Gomès, estiment que «des convergences nouvelles» émergent à ce stade du conflit : le besoin de dialogue, «l’impérieuse nécessité de maintenir l’activité et l’emploi», mais aussi de respecter les garanties environnementales, et enfin la volonté commune d’un actionnariat calédonien à hauteur de 50 % au moins du capital.Face aux «divergences majeures», trois propositions
Ils déplorent en revanche les «divergences majeures» qui continuent d’empoisonner le débat. Pour les aplanir, Calédonie ensemble formule trois propositions, qu'énumère Philippe Dunoyer :- «que la moitié du capital de l’entreprise qui reprendrait l’usine soit détenue par des collectivités publiques, pour défendre l’intérêt général des Calédoniens»;
- «que l’offre Korea Zinc puisse être consolidée. C’est-à-dire que Korea Zinc puisse accéder au site et formuler, ou pas, une véritable offre, qui soit comparable avec celle de Trafigura et M. Beurrier»;
- «que l’Etat prenne la main dans ce dossier […] et qu’il élabore le consensus, le dialogue et l’accord qui nous permettront de sortir de l’ornière dans laquelle on se trouve et d’éviter un cataclysme économique en cas de fermeture de l’usine».