La collection nationale de Kava de Vanuatu s’est volatilisée après que des cambrioleurs se soient introduits dans le centre de formation de recherche d'agriculture, sur l'île de Espiritu Santo.
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Il avait fallu vingt ans pour réunir cette collection. Elle était considérée comme l'une des mieux fournies au monde.
Le « kava », cet arbuste, membre de la famille du poivrier, originaire des îles du Pacifique, est cultivé depuis des générations par les populations locales en raison des vertus particulières de ses racines. Mardi dernier l'une des plus importantes collections de kava a disparu.
La collection qui existait depuis 1998, regroupait différentes espèces.
La collection qui existait depuis 1988 regroupai différentes espèces.
Elles avaient depuis été replantées et étaient utilisées dans diverses recherches scientifiques. A l’heure actuelle, on ignore encore si les arbustes ont été détruits par des vandales ou emportés par des voyous.
Selon le docteur Vincent Lebot, interviewé par nos confrères du « Vanuatu Daily post », la disparition de la collection de kava pourrait être liée à un litige sur l'emplacement du centre de recherche, où se trouvaient les arbustes.
Elles avaient depuis été replantées et étaient utilisées dans diverses recherches scientifiques. A l’heure actuelle, on ignore encore si les arbustes ont été détruits par des vandales ou emportés par des voyous.
Selon le docteur Vincent Lebot, interviewé par nos confrères du « Vanuatu Daily post », la disparition de la collection de kava pourrait être liée à un litige sur l'emplacement du centre de recherche, où se trouvaient les arbustes.
Une perte très importante pour notre nation (...) On ne trouvait çà nulle part ailleurs sur Vanuatu.
Pour le directeur du Centre de formation en recherches agricoles, Timothy Tumukon, la perte est immense. C'est une perte très importante pour notre nation, explique-t'il. On ne trouvait ça nulle part ailleurs sur Vanuatu.
Aucune collection de cette qualité. Donc vous pouvez vous imaginer l'importance de cette perte pour nous. Nos chercheurs ici nous ont assuré que nous avions en notre possession de quoi replanter. Mais il nous faudra au moins quatre ans pour reconstruire une collection de qualité.
Aucune collection de cette qualité. Donc vous pouvez vous imaginer l'importance de cette perte pour nous. Nos chercheurs ici nous ont assuré que nous avions en notre possession de quoi replanter. Mais il nous faudra au moins quatre ans pour reconstruire une collection de qualité.
Timothy Tumukon assure que son équipe tire une leçon de cette expérience. La nouvelle collection sera gardée plus proche du personnel du centre, afin d'éviter de la laisser sans surveillance. Une enquête est actuellement en cours pour connaitre l'identité des cambrioleurs.