Ne cherchez pas. Les chiffres des homicides commis en 2016 Outre-mer ne figurent pas dans le rapport du gouvernement. Rendu public, mercredi 18 janvier, ce bilan de la délinquance en France l'an passé fait l'impasse sur les chiffres des homicides en Outre-mer.
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Le bilan de la délinquance 2016, rendu public, mercredi 18 janvier, par le gouvernement, fait l'impasse sur les chiffres des homicides en Outre-mer, se contentant de donner ceux de la France hexagonale, et fournissant seulement les chiffres des vols à main armée ou sans violence, cambriolages ou violences des territoires ultramarins.
Les vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination) sont sept fois plus fréquents en 2016 en outre-mer qu'en métropole, révèle le rapport du ministère de l'Intérieur.
La Guyane est toujours en tête avec 3,04 vols à main armée enregistrés par les forces de l'ordre pour 1.000 habitants, contre 2,73 en 2015), devant la Guadeloupe (2,26 pour 1.000), Mayotte (1,61) et la Martinique (0,78), quand le taux moyen dans l'hexagone est de 0,14.
La Guyane reste aussi à un niveau très élevé de vols violents sans arme, avec 6,3 faits constatés pour 1.000 habitants, devant Mayotte (3,4), et la Guadeloupe (2,2) un département en baisse par rapport à 2015 (2,7), mais toujours à un niveau nettement supérieur à celui de la métropole (1,4).
Par contre, les vols sans violence contre des personnes (de type pickpocket) en outre-mer sont à un niveau plus faible que dans l'hexagone (10,9 pour 1.000), à l'exception de la Polynésie française (11 pour 1.000).
En matière de cambriolages, le taux est particulièrement élevé à Mayotte (19,1 faits pour 1.000 logements), même s'il a baissé par rapport à 2015 (23,5). Arrivent derrière la Guyane (17,4), la Nouvelle-Calédonie (17) et la Guadeloupe (11,9), contre 7,1 pour la France métropolitaine.
Enfin, c'est en Nouvelle-Calédonie que le taux de vols de voitures est le plus élevé outre-mer (5,2 pour 1.000 habitants), soit 2 fois plus que la moyenne métropolitaine.
Les vols avec armes (armes à feu, armes blanches ou par destination) sont sept fois plus fréquents en 2016 en outre-mer qu'en métropole, révèle le rapport du ministère de l'Intérieur.
La Guyane en tête des vols avec armes
La Guyane est toujours en tête avec 3,04 vols à main armée enregistrés par les forces de l'ordre pour 1.000 habitants, contre 2,73 en 2015), devant la Guadeloupe (2,26 pour 1.000), Mayotte (1,61) et la Martinique (0,78), quand le taux moyen dans l'hexagone est de 0,14.La Guyane reste aussi à un niveau très élevé de vols violents sans arme, avec 6,3 faits constatés pour 1.000 habitants, devant Mayotte (3,4), et la Guadeloupe (2,2) un département en baisse par rapport à 2015 (2,7), mais toujours à un niveau nettement supérieur à celui de la métropole (1,4).
Par contre, les vols sans violence contre des personnes (de type pickpocket) en outre-mer sont à un niveau plus faible que dans l'hexagone (10,9 pour 1.000), à l'exception de la Polynésie française (11 pour 1.000).
La violence intra-familiale en Polynésie
Les coups et blessures volontaires sont eux à un niveau plus élevé outre-mer. Dans la sphère familiale, ils sont le plus fréquents en Polynésie (4,2 faits pour 1.000 habitants) et en Nouvelle-Calédonie (3,5), contre 1,5 pour la moyenne métropolitaine.Les cambriolages à Mayotte
Hors sphère familiale, les coups et blessures volontaires sont à un niveau élevé et en hausse à Mayotte où ils atteignent 5,1 faits pour 1.000 habitants (contre 4,1 en 2015). Ils sont également à un niveau très élevé en Guyane (5,0), Nouvelle-Calédonie (4,1), Guadeloupe (4,0) et Martinique (3,5), contre 1,9 pour la moyenne hexagonale.En matière de cambriolages, le taux est particulièrement élevé à Mayotte (19,1 faits pour 1.000 logements), même s'il a baissé par rapport à 2015 (23,5). Arrivent derrière la Guyane (17,4), la Nouvelle-Calédonie (17) et la Guadeloupe (11,9), contre 7,1 pour la France métropolitaine.
Enfin, c'est en Nouvelle-Calédonie que le taux de vols de voitures est le plus élevé outre-mer (5,2 pour 1.000 habitants), soit 2 fois plus que la moyenne métropolitaine.