La nouvelle d'une réquisition par le Haut Commissaire hier soir à Gaz de Tahiti avait suscité l'espoir dans les foyers qui n'ont plus de gaz pour cuisiner. Mais ce matin les 4 grévistes réquisitionnés ne se sont pas présentés au travail. Les nouvelles négociations sont jugées "positives".
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A l'immeuble Le Bihan, siège de la société situé à Pirae, une nouvelle réunion a débuté à 15H30 cet après-midi entre la CSIP, l’union des travailleurs des hydrocarbures et le nouveau négociateur Daniel Siu, en l’absence du PDG de Gaz de Tahiti. Elle s'est clôturée un peu après 16H30, et doit reprendre lundi. De source syndicale, "le mouvement devrait se débloquer d'ici lundi".
Dans un contexte de crispation inédit de la population, après un mois de conflit et plusieurs échecs dans les négociations bi-partites, les deux syndicats ont transmis à la direction, un projet de protocole d’accord.
Rappelons que les revendications des syndicats concernent entre autres le respect de la convention collective signée le 24 septembre dernier.
Les autres s'exposent à des poursuites pénales, pouvant leur valoir jusqu'à 6 mois de prison et une amende. Ils devraient être entendus dès que possible dans le cadre d'une enquête de flagrance.
Dans la journée, la Présidence de Polynésie a adressé aux rédactions un communiqué dans lequel elle précise que "le gouvernement ne peut que condamner la position fermée du syndicat qui nuit à l’intérêt de tous les Polynésiens et à l’équilibre social. De fait, on peut s’interroger sur les motivations réelles de faire perdurer ce conflit.
Le gouvernement, et en particulier la ministre en charge du dialogue social, suit au quotidien l’évolution de ce mouvement de grève et est en permanence à la disposition des parties en conflit pour faciliter la résolution de celui-ci. Il ne dispose toutefois d’aucun moyen juridique de contrainte et constate le refus de dialogue d’une des parties".
Dans le même temps, la société "Gaz de Tahiti" rappelle qu'elle a "qualifié au travail de production à l’usine un nombre supplémentaire de salariés non-grévistes volontaires.
De ce fait, la production a pu être améliorée pour tendre vers la couverture des besoins quotidiens, permettant ainsi de redémarrer les ventes dans les magasins de Tahiti dès le début de la semaine prochaine".
Dans un contexte de crispation inédit de la population, après un mois de conflit et plusieurs échecs dans les négociations bi-partites, les deux syndicats ont transmis à la direction, un projet de protocole d’accord.
Rappelons que les revendications des syndicats concernent entre autres le respect de la convention collective signée le 24 septembre dernier.
Un "déblocage de la situation d'ici lundi"
Le haut-commissaire pourrait prononcer de nouveaux ordres de réquisition en fonction de l’évolution des discussions de cet après-midi. Les 4 grévistes réquisitionnés hier soir, ne se sont pas présentés au travail ce matin. Le Haussariat a saisi le Parquet et leur absence leur a été notifiée par les forces de l’ordre. Un seul est valablement excusé puisque déjà convoqué pour être juré d'assises.Les autres s'exposent à des poursuites pénales, pouvant leur valoir jusqu'à 6 mois de prison et une amende. Ils devraient être entendus dès que possible dans le cadre d'une enquête de flagrance.
Communiqués en série
Dans la journée, la Présidence de Polynésie a adressé aux rédactions un communiqué dans lequel elle précise que "le gouvernement ne peut que condamner la position fermée du syndicat qui nuit à l’intérêt de tous les Polynésiens et à l’équilibre social. De fait, on peut s’interroger sur les motivations réelles de faire perdurer ce conflit.Le gouvernement, et en particulier la ministre en charge du dialogue social, suit au quotidien l’évolution de ce mouvement de grève et est en permanence à la disposition des parties en conflit pour faciliter la résolution de celui-ci. Il ne dispose toutefois d’aucun moyen juridique de contrainte et constate le refus de dialogue d’une des parties".
Dans le même temps, la société "Gaz de Tahiti" rappelle qu'elle a "qualifié au travail de production à l’usine un nombre supplémentaire de salariés non-grévistes volontaires.
De ce fait, la production a pu être améliorée pour tendre vers la couverture des besoins quotidiens, permettant ainsi de redémarrer les ventes dans les magasins de Tahiti dès le début de la semaine prochaine".