Confinement : la vente par internet au secours des commerces non essentiels

Avec le confinement se poursuit la fermeture des commerces dits non essentiels, tels que les magasins de vêtements, les boutiques de sport ou encore d’articles de musique. Comment s’organisent-ils face à ces restrictions qui impactent leur activité économique ? Certains utilisent internet.

S'ils ne peuvent plus ouvrir leurs portes, le confinement ne les empêche pas de continuer à vendre. Notamment par internet. C'est la solution choisie par certains commerces dits non essentiels.

Ces clients viennent récupérer leurs commandes.

 

Comme les magasins de sport. Des commandes passées via le site internet de la boutique. Et d’un simple coup de téléphone, les clients préviennent qu’ils sont devant le magasin pour récupérer leur paquet. « C’est sûr que le confinement, il a quand même eu un impact sur notre activité. Mais grâce au site et à nos commandes sur Facebook notre activité est assez normale. On a une petite perte, mais ça va », explique Raiarii Tapi Raynal, directeur adjoint de 2 boutiques de sport.

Vente 2.0

 

Les commerçants de la capitale innovent avec ce système de vente 2.0. Via les réseaux sociaux, il suffit de choisir ses articles puis de les récupérer. C’est le drive in de l’adaptation. 

Les boutiques de vêtements s'y mettent aussi. « On tient le coup malgré tout parce qu’on essaye quand même de faire travailler le système du Facebook, du drive in. Si ça peut aider vraiment la population on essaye. Si ça va prolonger encore, là peut-être ça va être un peu plus difficile pour nos emplois. Après peut-être qu’on va jongler un peu sur la réduction des horaires, la réduction des jours. Même pour nous en tant que travailleurs la question reste à se poser aussi », déclare Vaea Lacour, vendeuse.

 

Les magasins de tissus ont emboîté le pas et proposent aussi le service. Pour les clients, c’est simple et efficace. « On a un stand à la mairie de Faa'a. Et justement avec ce confinement on essaye de refaire tout ce qui est produit local quoi. Taie d’oreiller, tifaifai, voilà. Pour remplir le stand en fait », souligne Leilani Yuen, cliente du drive in.

Tenir, jusqu'à quand ?

 

Un magasin de musique a aussi opté pour ce système de vente par internet. Les commandes sont préparées le matin pour être livrées l’après-midi. Si le produit ne convient pas, il est toujours possible de l’échanger. 2 employés sur 5 font tourner la boutique. Teiki Lang, responsable du magasin de musique, avoue que "c’est pas de très bon augure pour les entreprises. Mais voilà on essaye de s’en sortir comme on peut. On a de la chance en fait que le matériel qu’on vend sert aux gens qui sont à la maison, ils peuvent s’occuper et faire autre chose."

 

Assurer les besoins de la population pendant le confinement, c’est l'objectif de ces commerçants. Mais jusqu’à quand pourront-ils tenir ?